Photographe, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.
- enquête thématique départementale, rivière Mayenne
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Mayenne - Gorron
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Commune
Ambrières-les-Vallées
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Lieu-dit
la Prairie
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Cadastre
1836
B3
652
;
2021
ZO ZP
74 99
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de maître
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Parties constituantes non étudiéesparc, dépendance, ferme
Aucun bâtiment ne figure à l’emplacement de la maison sur le plan cadastral napoléonien de 1836. Dans les années 1870, la ferme de la Petite Roblinière et la prairie adjacente sont achetées par un certain Alexis-Nicolas Caigné (1854-1906), négociant résidant rue de la Gare puis rue de Bretagne à Mayenne. D'après les matrices cadastrales, la maison de villégiature qui y est construite est déclarée imposable en 1875. En 1884, les Caigné font partage de leurs biens entre leurs deux enfants, Alexis-Ernest et Louise-Joséphine, épouse de Georges-Etienne Leduc, avoué à Argentan. Ces deux derniers obtiennent la ferme de la Roblinière et la maison de la Prairie ainsi décrite : "une belle maison de maître comprenant au rez-de-chaussée salle et salon, cuisine arrière-cuisine et une autre petite pièce, au premier quatre chambres avec cabinet greniers et mansardes, deux caves sous le tout, cour au-devant, jardin au bout, portion de jardin derrière". La propriété passe en 1935 à Jean-Georges Leduc, ingénieur à Argentan puis à Paris, puis en 1951 à la veuve Paul Marlier née Leduc, résidant à Versailles puis à Dinard.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
La maison est implantée en bordure de la rivière Mayenne, à quelques centaines de mètres en aval de sa confluence avec la Varenne. Néanmoins, la façade qui a reçu le traitement le plus élaboré est orientée à l’ouest, vers la route de Mayenne à Ambrières. Elle présente une organisation symétrique à trois travées, avec un léger avant-corps central. Les angles, les ouvertures, les bandeaux et la corniche (visiblement refaite) sont en pierre de taille calcaire. La porte est accessible par un perron et les baies, en arc déprimé, sont pourvues d’encadrements moulurés à crossettes et agrafes. La grande lucarne centrale en arc segmentaire et les deux œils-de-bœuf sont ornés d’ailerons. Beaucoup plus simple, la façade postérieure ne présente aucun relief et trois travées d’ouvertures à encadrements de briques. Délimité par une grande haie, le parc entourant la demeure est baigné par la Mayenne et possède un ponton sur la rivière.
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Murs
- schiste moellon
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Toitsardoise
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Élévations extérieuresélévation à travées, élévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
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Escaliers
- escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Documents d'archives
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Archives départementales de la Mayenne ; 3 P 6, 7, 468, 1401, 1402. Matrices cadastrales, registres des augmentations et diminutions de construction de la commune d'Ambrières, XIXe-XXe siècles.
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Archives départementales de la Mayenne ; 227 Q 1187. Donation des époux Caigné à leurs enfants, concernant notamment la ferme de la Roblinière et la maison de la Prairie à Ambrières-les-Vallées, 1884.
Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.
Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.