Dossier d’œuvre architecture IA72059145 | Réalisé par
Barreau Pierrick (Contributeur)
Barreau Pierrick

Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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  • inventaire topographique, Bourgs et petites cités du Perche sarthois
Maison de maître dite Le Pavillon, rue Elie-Savatier
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Perche sarthois
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays du Perche sarthois - Saint-Calais
  • Commune Bessé-sur-Braye
  • Adresse rue Elie-Savatier
  • Cadastre 1829 A1 68-75 Ancien lieu-dit La Crapaudière. ; 2020 AM 4-9, 203
  • Dénominations
    maison
  • Appellations
    Le Pavillon
  • Destinations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, logement, pressoir, étable, remise agricole

Du pavillon de campagne construit vers 1757 pour Elie Savatier, il subsiste essentiellement le corps central du logis actuel, bâtiment couvert de croupes et distribué en cave voûtée à l'étage de soubassement, chambre au rez-de-chaussée surélevé et seconde chambre à l'étage de comble, distribuée chacune par un escalier en bois.

Les autres corps de bâtiments composant le logis ont été augmentés, sur les bases existantes en 1829, en deux campagnes successives : vers 1843 d'abord, pour la veuve Adolphe Quantin (tradition orale), puis en 1882 (déclaration dans les matrices cadastrales en 1885) pour Louis Joseph Armand Vétillart et Berthe Quantin. Lors de cette dernière campagne de travaux, l'ensemble des façades ont été harmonisées et les toits couverts pour partie de tuiles mécaniques produites à Montchanin la même année. Le parc peut également dater de cette période. La travée gauche de l'aile gauche date des années 1930 (tradition orale).

Le logement situé immédiatement à l'ouest du logis et la ferme en contrebas du parc datent de la seconde moitié du XIXe siècle. Le premier était, d'après une photographie prise avant 1891, distribué en étables et logement et a été remanié en logement après cette date ; la seconde occupe l'emplacement approximatif de l'ancienne tuilerie.

En 1736, le fief de la Crapaudière devient propriété du négociant Elie Savatier, propriétaire de la teinturerie voisine. Il y fait bâtir, peut-être dès 1757, une chaussumerie et tuilerie ainsi qu'un pavillon au milieu d’un parc ombragé. En 1783 et 1786 sont mentionnées la chaussumerie, la tuilerie et la maison de campagne appelée Le Pavillon, et le jardin. En 1829, le logis, composé de plusieurs corps, est accompagnée d'un parterre, d'une charmille et de vignes. La tuilerie et chaussumerie est établie en contrebas de l'allée d'accès, est en activité jusque vers 1859.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 18e siècle
    • Principale : 2e quart 19e siècle
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Principale : 2e moitié 19e siècle

L'édifice occupe la pente sud du coteau dominant la vallée. Le logis, de plan en L, est composé de quatre corps de bâtiments adossés deux par deux. Élevés sur étage de soubassement rachetant la pente de terrain, ils comptent chacun un rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble. Ils sont construits en maçonnerie enduite, avec chaînes d'angles de pierre de taille, bandeaux de pierre de taille marquant les niveaux et corniches de briques. L'étage de soubassement du cors central, originellement à usage de cave, est voûtée en berceau plein cintre. Les toits à longs pans, avec croupes pour le corps central et noues, sont couverts d'ardoises (pans de toits donnant sur le jardin) et de tuiles mécaniques. Les pignons des deux corps gauche sont découverts. Les escaliers sont placés dans le corps central : un escalier droit donne accès depuis la cave au rez-de-chaussée surélevé et un escalier tournant depuis ce dernier à l'étage de comble.

Les communs (logement à l'ouest du logis et ferme en contrebas du parc), en rez-de-chaussée avec comble à surcroît, sont en maçonnerie enduite avec chaînes en briques et en maçonnerie de briques. Les toits débordants couvrent les pignons. La ferme est distribuée en logement, étables (remaniées en logement), remise et pressoir, ce dernier pour partie troglodytique.

  • Murs
    • moellon enduit
    • brique
  • Toits
    ardoise, tuile mécanique
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble, en rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
    • noue
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier droit en charpente
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Sarthe ; C Add. 212. 1786 : recensement et évaluation de tous les bien-fonds de la paroisse de Bessé-sur-Braye.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 3 P 36. Matrices cadastrales, registres des augmentations et diminutions de construction de Bessé-sur-Braye.

  • Archives privées Le Pavillon, à Bessé-sur-Braye (Fonds d'archives privées concernant la maison de maître du Pavillon à Bessé-sur-Braye et les fondateurs et propriétaires successifs de la filature rue Elie-Savatier).

Bibliographie

  • TOUBLET, Emmanuel, Abbé. Un industriel au XVIIIe siècle, Élie Savatier, fondateur des établissements industriels de Bessé et de Poncé. Le Mans : A. de Saint-Denis, 1900.

Documents figurés

  • Collections de cartes postales et de photographies anciennes, commune de Bessé-sur-Braye. (Collection particulière).

Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Pays du Perche sarthois
Barreau Pierrick
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Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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