Dossier d’œuvre architecture IA85001783 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Commune de Luçon
Maison Bordelais, 24 rue Neuve-des-Capucins
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Luçon (commune) - Luçon
  • Commune Luçon
  • Adresse 24 rue Neuve-des-Capucins
  • Cadastre 1845 G 1009  ; 2005 AO 452, 764
  • Dénominations
    maison
  • Genre
    d'architecte
  • Appellations
    Bordelais
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, jardin, orangerie, serre

Cette maison a été construite en deux étapes par deux membres de la famille Bordelais. La maison proprement dite a été édifiée en 1863 par Emile I Bordelais, agent voyer cantonal, pour lui-même et la dame Palardy, son épouse, sur un terrain appartenant à cette dernière. Un plan de la rue Neuve-des-Capucins en 1877 désigne la maison comme étant celle du Sr Bordelais, agent voyer. La partie nord de la maison - dite écurie sur le plan de 1877 - a été transformée et pourvue d'une tour d'escalier couverte en terrasse vers 1900, par leur fils Emile II Bordelais, architecte municipal, pour lui-même et la dame Hilairet son épouse. La première campagne est attestée par les matrices du cadastre de 1845, qui donnent 1863 comme date d'achèvement des travaux ; le millésime 1860 porté au bas de la façade, sur une ouïe de cave, correspond sans doute au début de l'entreprise. Quant à la seconde campagne, elle est attestée par la tradition familiale, transmise par les actuels propriétaires. Par ailleurs, la cheminée de la salle-à-manger (étudiée dans la base Palissy) porte le monogramme HB d'Hilairet-Bordelais ; son tableau porte la signature d'Emile II et la date 1903. Le jardin de la maison possédait une orangerie et une serre ; elles sont aujourd'hui ruinées, mais on les voit sur des photographies du début du XXe siècle. Cette orangerie et cette serre datent des dernières années du XIXe siècle ; l'impôt foncier pour constructions nouvelles est évalué en 1899 pour la serre, 1901 pour l'orangerie - ce qui donne les dates de 1896 et 1898 (trois ans avant l'imposition) pour leur construction.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
    • escalier demi-hors-œuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • grecque
  • Précision représentations

    Une frise de grecques orne la partie supérieure de la tour.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

La maison est à signaler en raison de la personnalité de ses constructeurs et commanditaires : l'agent voyer Emile I Bordelais et son fils, l'architecte municipal Emile II Bordelais.

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 P 1413. Matrices du cadastre de 1845, en particulier le Registre présentant les augmentations et diminutions survenues dans la contenance et les revenus portés sur les matrices cadastrales :

    - L'année 1866, pour la parcelle G 1009, est notée une nouvelle construction de maison, achevée en 1863, pour Palardy (l'épouse d'Emile I Bordelais) ; l'impôt foncier est de 130 francs.

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 P 1416. Matrices des propriétés bâties (1882-1911) du cadastre de 1845, case 144 pour Emile Bordelais :

    - Pour la parcelle G 1009, impôt sur la serre en 1899 pour nouvelle construction.

    - Pour la parcelle G 1009, impôt sur l'orangerie en 1901 pour nouvelle construction.

Documents figurés

  • Photographie, vers 1905. (Collection particulière).

Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2008
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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