Dossier d’œuvre architecture IA44004586 | Réalisé par
Lelièvre Françoise
Lelièvre Françoise

Chercheur, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.

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  • inventaire topographique
Maison, 44 rue du Général-De-Gaulle, Paimbœuf
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Paimbœuf (commune)
  • Commune Paimbœuf
  • Adresse 44 rue du Général-De-Gaulle
  • Cadastre 1810 195  ; 1999 A 2ème feuille 176

Sur les minutes du plan figuré de Paimbœuf en 1749, sur un terrain libre entre la rue et la Loire, figure la lettre N associée en légende au texte suivant : où Odéa fait bâtir. Le terrain faisait partie à l'origine d'un terrain plus vaste arrenté le 9 octobre 1691 par la duchesse de Lesdiguières à trois locataires Charles Caillaud (n° 42), Pierre Leray (n° 44) et Pierre Lacau (n° 46). Un acte notarié précise qu'en 1750, un marché est passé entre Jacques Odéa (interprète des langues étrangères), un entrepreneur et quatre artisans, dont deux tailleurs de pierre, tous de Nantes, pour la construction d'une maison, mais sans mentionner de nom de rue. Deux architectes et un entrepreneur sont sollicités en tant qu'experts, dont Nicolas Portail, l'architecte-voyer de la ville de Nantes. Nous nous risquons à attribuer la construction de la maison n° 44 à ces Nantais, le parement des façades en parpaing de tufeau, rare à Paimbœuf, nous y encouragerait (voir carte postale, maison la plus à droite)Le quai au début du XXe siècle : les maisons n° 42, n° 44 rue du Général-De-Gaulle.Le quai au début du XXe siècle : les maisons n° 42, n° 44 rue du Général-De-Gaulle.. En 1767, elle est achetée par un orfèvre de Nantes, apparenté à la famille Lecour Grandmaison, Jean Lecestre. Elle appartient en 1791 à Pierre Denis, alors propriétaire de la maison mitoyenne à l'est. Un propriétaire unique a vraisemblablement favorisé la réunion des deux maisons (n° 42 et n° 44) autour du projet d'un hôtel de voyageurs dit dans la seconde moitié du XIXe siècle l'hôtel Saint-Julien. La maison a recouvré son autonomie dans la seconde moitié du XXe siècle.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 18e siècle

La maison est composée de deux corps de bâtiment parallèles entre eux et à la rue, séparés à l'origine par une cour actuellement couverte et habitée (création de planchers). Elle ouvre sur une terrasse du côté de la Loire, depuis laquelle un escalier descend au niveau du quai. La terrasse recouvre vraisemblablement une ancienne cale ; les pierres de taille de granite soigneusement appareillées visibles depuis le niveau des caves de la maison mitoyenne à l'ouest le suggéreraient. De l'escalier en charpente situé dans le premier corps de bâtiment (à l'est) part une coursière en charpente traversant l'ancienne cour ; il est partiellement visible au premier étage et au niveau du comble (derrière le mur de cage de l'escalier de la maison n° 42).

  • Murs
    • gneiss
    • granite pierre de taille
    • moellon
    • tuffeau
  • Toits
    tuile mécanique
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré, étage en surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
    • appentis
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours sans jour en charpente
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Rolle rentier de Mesdemoiselles Grou pour les rentes qui leur sont dues sur les maisons de Painbeuf. Arrentement le 9 octobre1691 fait à Pierre Lacau, Pierre Leray, Charles Caillaud [.] une boissellée de terre dans la pièces des Embrasures. [1772].

    Archives départementales de Loire-Atlantique, Nantes : 1 E 757
  • Relevé des contrats d'acquets sous le marquisat de la Guerche. Acquisition par le sieur Odéa du sieur Ringear d'un emplacement de terrain sur le bord de la rivière pour 750 livres ; il doit laisser une cale pour aller à la rivière. 15 mars 1749.

    Archives départementales de Loire-Atlantique, Nantes : 15 J 47
  • Etude de Me Baullin. Marché pour l'œuvre de main, passé entre Jacques Odéa interprète de langues étrangères et des artisans de Nantes : V. Guillain charpentier, L. Poin et E. Buton maçons, F. Rouxel et J. Camus tailleurs de pierre, Dijon entrepreneur ; les architectes P. Servain et Nicolas Portail, l'entrepreneur Mineau sont nommés en tant qu' experts. 20 mai 1750.

    Archives départementales de Loire-Atlantique, Nantes : 4 E/2 109
  • Etude de Me Baullin. Acte de vente d'une maison par Jacques Odea et Marie Delarue, sa femme, à Jean Lecestre, orfèvre à Nantes, 30 septembre 1767.

    Archives départementales de Loire-Atlantique, Nantes : 4 E 1/4
  • Etude de Me Trastour. Aveu par Jean Lecestre, maître orfèvre à Saint-Nicolas de Nantes, sur une maison consistant en plusieurs chambres basses et hautes, greniers, caves, terrasse au derrière du côté de la rivière, puits en icelle..., acquise le 30 septembre 1767 de Jacques Odéa et Marie Delarue.1er novembre 1773.

    Archives départementales de Loire-Atlantique, Nantes : 4 E 90/39
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Lelièvre Françoise
Lelièvre Françoise

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