Dossier d’œuvre architecture IA72059012 | Réalisé par
Barreau Pierrick (Contributeur)
Barreau Pierrick

Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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  • inventaire topographique, Bourgs et petites cités du Perche sarthois
Maison, 4 place de l’Église
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays du Perche sarthois - Saint-Calais
  • Commune Semur-en-Vallon
  • Adresse 4 place de l' Église
  • Cadastre 1830 A2 250  ; 2020 AC 36
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, mur de clôture, portail, puits

Aucune archive concernant l'histoire de cette maison n'a été retrouvée. Les bâtiments figurent sur le plan cadastral napoléonien de 1830, époque à laquelle ils appartiennent pour partie à la veuve Saillant résidant rue Haute et aux mineurs Guerrier habitant à Montaillé. L'analyse du bâti permet d'imaginer que la maison présentait initialement un gabarit proche de sa voisine de droite, en rez-de-chaussée avec une toiture pentue caractéristique de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle, dont il subsiste la ferme centrale à l'étage. Les petites baies chanfreinées du mur-pignon nord datent de la même période. C'est vraisemblablement dans un second temps qu'on est venu adosser un bâtiment presque carré, avec étage et chambre haute, peut-être initialement coiffé en pavillon. Les portes chanfreinées visibles au rez-de-chaussée et à l'étage pourraient confirmer une datation du XVIe siècle. Cet agrandissement atteste d'un certain statut social du propriétaire de l'époque. Dans la 2e moitié du XIXe siècle, le bâtiment principal a été surélevé d'un étage et sa façade totalement remaniée, pour créer deux logements ou deux espaces à vocation distincte. A la même période, d'autres ouvertures à encadrements de brique ont été percées à l'arrière et un appentis a été ajouté. La maison est actuellement en cours de restauration. Une grande baie a été percée au rez-de-chaussée sur la façade arrière.

  • Période(s)
    • Principale : limite 15e siècle 16e siècle, 16e siècle, 2e moitié 19e siècle
    • Secondaire : 1er quart 21e siècle

La façade sur rue, orientée à l'est, présente des baies en arc segmentaire disposées de façon symétrique : deux portes à impostes et quatre fenêtres formant deux travées. Elles sont encadrées de briques initialement peintes alternativement en blanc et rouge (avec rehaut blanc pour les joints), comme en attestent encore les baies de l'étage. La corniche, également en brique, est en quart de rond. Un accès au sous-sol se situe à droite de la façade. Le mur-pignon nord présente deux petites baies chanfreinées au rez-de-chaussée, tandis que l'étage, dont le lattis et le torchis sont visibles de l'intérieur, est couvert d'un essentage imitant l'ardoise. A l'intérieur de ce bâtiment, on observe au rez-de-chaussée la trace d'une grande cheminée sur le mur-pignon sud, remplacée par une plus petite en brique, qui trouvait son pendant au mur-pignon nord. Placé dans un angle, l'escalier tournant en bois du XIXe siècle conserve, sur le palier, quelques balustres de la fin du XVIIIe siècle ou du début du XIXe siècle. A l'étage, la cage de l'escalier conserve ses cloisons en pan-de-bois apparent. Le niveau est divisé par une cloison reprenant l'ancienne ferme centrale de la charpente initiale.

Le bâtiment carré adossé côté jardin possédait un étage dès l'origine, comme en atteste la porte à encadrement chanfreiné et congés le reliant au comble de la maison initiale. Une autre porte de ce type donne sur le jardin, tandis que l'étage est éclairé par une large fenêtre à meneau à demi-murée. Le rez-de-chaussée conserve une cheminée en pierre, l'étage une cheminée en brique présentant les traces d'un décor peint : sont encore visibles un encadrement grossièrement traité en faux marbre et des fleurs de lys rouges, un décor qui pourrait dater du XVIIe ou du XVIIIe siècle. La cheminée est flanquée à gauche d'un placard mural à portes de bois.

Le jardin clos de murs en moellons s'étire jusqu'à la Longuève, sur laquelle était aménagée au XIXe siècle une prise d'eau alimentant un bassin faisant office de lavoir. Les traces du barrage sur le ruisseau sont encore bien visibles. Une pompe en ferronnerie du début du XXe siècle est présente dans le jardin.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit (incertitude)
    • grès moellon enduit
  • Toits
    ardoise, tuile plate
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant en charpente
  • État de conservation
    inégal suivant les parties
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Sarthe ; 3 P 340. Matrices cadastrales, registres des augmentations et diminutions de construction de Semur-en-Vallon.

Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Pays du Perche sarthois
Barreau Pierrick
Barreau Pierrick

Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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