La maison est construite sur une parcelle à l'angle de deux rues et en retrait de l'alignement sur rue. Un muret en moellons de pierre surmonté de briques avec grille métallique reprend l'alignement sur rue. Un portillon est entouré de deux piliers maçonnés. Le rez-de-chaussée est de plain-pied avec le jardin, lui-même en surplomb de la rue Adrien Langlois. Une porte bois, dans le mur de clôture maçonné, permet de descendre directement dans la rue. La façade principale, orientée au sud, donne sur la rue de l'Abbaye. L'ensemble de la construction est en maçonnerie de moellons en opus incertum. Les entourages de baies ainsi que les chaînes d'angle sont en pierre calcaire. Le pignon, côté ouest, est rejointoyé au mortier ciment. Le pignon, côté est, est mitoyen. L'habitation est composée d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée surélevé et de combles. Elle présente trois travées de baies. La travée centrale, surmontée d'une lucarne remaniée, comporte la porte. Les baies, ainsi que la porte, sont surmontées de linteaux plats appareillés. La clé au-dessus de la porte est ornée d'un élément sculpté sur lequel figure l'entrelacement des lettres C et P. Au-dessus, une pierre gravée mentionne la date d'exécution de la maison, 1907. La façade arrière est en maçonnerie enduite. Des briques, de deux tonalités, soulignent le soubassement, forment génoise sous le débord de toit, et encadrent les baies. Des cimaises en bois recouvrent les murs de l'entrée au sol carrelé. Les quatre pièces du rez-de-chaussée possèdent une cheminée. Un escalier en pitchpin du Canada permet l'accès aux combles aménagés.