Dossier d’œuvre architecture IA72001994 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Jardin et parc du château du Lude
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Collection particulière

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lude (Le) - Le Lude
  • Commune Le Lude
  • Lieu-dit
  • Cadastre 2014 AD 167 à 174, 217 à 220, 241-242 ; 2014 AE 1 à 5
  • Dénominations
    jardin
  • Appellations
    du château du Lude
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin d'agrément, jardin potager, jardin fleuriste, petit parc, château d'eau, fabrique de jardin, serre, pont

L'histoire des jardins du Lude a véritablement commencé au XVIe siècle. Les bouleversements générés par les agrandissements du château ont entraîné l'isolement de l'éperon qui est probablement devenu un jardin accessible par une passerelle depuis la nouvelle basse-cour. Il est difficile de savoir quand les murs du grand parc ont été édifiés. Ils rendent compte encore aujourd'hui des nombreux remaniements (rehaussements et reprises effectués depuis des siècles). Néanmoins la clôture du parc ne peut pas être antérieure aux années 1530. Elle a nécessité un détournement de la route de Châteaux en Anjou (Château-la-Vallière). La terrasse haute face à la façade sud du château s'est constituée au fur à mesure du chantier du château et constituait la principale entrée pour les visiteurs. Au XVIIe siècle, cette terrasse était plutôt une avant-cour permettant aux attelages de tourner et desservant un vaste chenil placé à l'extrémité. Les jardins se trouvaient au pied de cette terrasse le long de la rivière. On peut supposer la présence d'un jardin divisé en parterres d'agréments de fleurs, de fruits et de légumes. Dès le XVIIIe siècle, on note la présence d'un potager utilitaire, de serres, d'une orangerie et de pépinières le long du chemin de Valboyer près des communs.

À la fin du XVIIIe siècle, toute cette organisation est à nouveau bouleversée. La grande terrasse est régularisée et dégagée. Le chenil est déménagé, le jardin de l'éperon est agrandi avec la suppression du fossé qui le séparait de la basse-cour démolie et désormais incluse dans le nouveau jardin. De nombreux projets imaginés au début du XIXe siècle ne voient pas le jour. Ce n'est que dans la deuxième moitié du siècle, qu'un paysagiste dessine un jardin paysager qui gomme tout relief et lie le grand parc au petit parc et inclut l'éperon et les fossés. Apparemment, il n'est pas réalisé. D'après le style du rendu, il pourrait être l'œuvre des frères Eugène et Denis Buhler. Dans les années 1880, les Talhouët font appel à Edouard André qui imagine des espaces plus différenciés.

  • Murs
    • calcaire
    • silex
    • moellon
    • pierre de taille
  • Plans
    jardin mixte
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier en vis en maçonnerie
  • Jardins
    pelouse, rocaille de jardin, bois de jardin, massif d'arbres
  • État de conservation
    bon état, inégal suivant les parties
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2012
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Articulation des dossiers