Dossier d’œuvre architecture IA85001734 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Commune de Luçon
Hôtel Serin de la Cordinière, 5 rue de l' Ancienne-Brasserie
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Luçon (commune) - Luçon
  • Commune Luçon
  • Adresse 5 rue de l' Ancienne-Brasserie
  • Cadastre 1816 M 9-9ter  ; 1845 F 36-39  ; 2005 AP 153-154
  • Dénominations
    hôtel
  • Appellations
    Serin de la Cordinière
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, jardin

L'hôtel porte le nom des frères Serin de la Cordinière, propriétaires de la demeure à la Révolution, lorsqu'elle fut vendue comme bien national. Toutefois, il n'est pas certain que cette famille en soit le commanditaire ; en effet, l'acte de vente de la maison au sud de l'hôtel, passé en 1770, précise que l'hôtel - désigné comme confront et appartenant alors à Pierre Serin - appartenait auparavant (sans noter jusqu'à quand) aux héritiers de Marie Parenteau. Sous l'Ancien Régime, l'hôtel ressortissait du fief de l'évêque. La date de construction de l'hôtel - qui présente des éléments architecturaux remarquables comme l'escalier d'honneur et les portes sur rue et sur cour - n'est pas aisée à établir. Bien que l'édifice semble cohérent, ses éléments font tantôt référence à l'architecture du XVIIe siècle (les deux portes, une cheminée à l'étage), tantôt à celle du XVIIIe (l'escalier à rampe en fer forgé, certaines huisseries). La première moitié du XVIIIe siècle semble cependant la période à retenir pour la reconstruction de l'hôtel. En 1770, Pierre Serin de la Cordinière, ancien capitaine de cavalerie au régiment Royal Lorraine, acquiert la maison située, plus au sud, entre son hôtel et l'actuelle rue de l'Union-Chrétienne, de manière à agrandir les communs et dépendances de la demeure. La description faite en 1795 décrit bien l'ensemble de la propriété : l'hôtel proprement dit au nord, ses communs plus au sud et les dépendances (grange, écurie, remise, buanderie) dans la partie acquise en 1770. Cette dernière partie, correspondant à la parcelle M 9 du cadastre de 1816, ne fait plus partie aujourd'hui de l'hôtel ; ce sont deux maisons particulières. A la Révolution, l'hôtel est vendu comme bien national provenant des frères Serin, émigrés ; il est acquis, le 21 floréal an III (10 mai 1795) par Blaise Escalier Maigre, qui acquièrera également la propriété en face, rue de l'Ancienne-Brasserie, où il aménagera la brasserie qui donnera son nom à la rue.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 18e siècle
  • Murs
    • enduit
    • moellon
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • ferronnerie
    • sculpture
  • Représentations
    • ordre dorique
    • ordre ionique
  • Précision représentations

    La porte sur rue est ornée d'un ordre dorique, la porte sur cour d'un ordre ionique.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    porte, escalier

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 E 49/49 (étude Pouget). Acte de vente d'une maison située au sud de l'hôtel, par Pierre Henry Germain Lambert à Pierre Marie Serin de la Cordinière, ancien capitaine de cavalerie au régiment Royal Lorraine, le 4 mai 1770.

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 Q 200. Procès-verbal d'estimation de l'hôtel, en vue de sa vente comme bien national, le 9 germinal an III (29 mars 1795).

Documents figurés

  • Plan cadastral de 1816. (Archives départementales de la Vendée ; E dépôt 128, 1 G 3).

Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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