Dossier d’œuvre architecture IA44004318 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Hôtel Rouaud de la Villemartin, 30 rue Saint-Michel, 2 bis rue de la Juiverie
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Guérande - Guérande
  • Commune Guérande
  • Adresse 30 rue Saint-Michel , 2 bis rue de la Juiverie
  • Cadastre 1819 Z 162  ; 1989 AK 94
  • Dénominations
    hôtel
  • Précision dénomination
    hôtel particulier
  • Appellations
    dit Hôtel Rouaud de la Villemartin

Selon le tableau du fief des régaires, l'origine de la propriété remonte en 1699 lorsque Renée Coquard de Coispéan vend une partie de sa possession à Jean Canuel, père de Catherine Canuel propriétaire des lieux en 1778. Vers 1806, la matrice du pré-cadastre précise que l'ensemble appartenant à Monsieur Rouaud comprend une maison, deux boutiques et une cour. Le cadastre napoléonien de 1819 attribue la parcelle Z 162 à Monsieur Rouaud de la Villemartin.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 3e quart 18e siècle
    • Secondaire : 20e siècle
  • Dates
    • 1773, porte la date

Cet hôtel est construit à l'angle de la rue Saint-Michel et de la rue de la Juiverie. Il présente quatre niveaux (rez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage de comble) sous toiture d'ardoise à longs pans avec croupe sur la rue Saint-Michel. La façade principale se développe à l'Ouest le long de la rue de la Juiverie. Elle est rythmée de 5 travées régulières de fenêtres cintrées sans feuillure avec clé saillante. Tandis que les lucarnes cintrées interrompent la corniche, l'horizontalité de la façade est soulignée par des bandeaux de niveaux. La façade nord, sur la rue saint-Michel, présente un traitement assez similaire avec l'emploi de bandeaux de niveaux et des fenêtres cintrées à clé saillante. On remarque l'utilisation de portes fenêtres au premier étage et de balconnets en fer forgé. Au deuxième étage des gardes corps en fer forgé reposent sur des appuis moulurés saillants. La croupe de la toiture est percée de deux lucarnes en œil de bœuf dont une est datée (1773).

La porte d'entrée se situe dans la rue de la Juiverie. Elle est encadrée de pilastres. Elle conserve deux vantaux que le style permet de dater du XVIIIe siècle.

À l'intérieur, l'escalier ancien n'est pas conservé. Au premier étage, des murs de refend en pierre séparent trois salles et une cage d'escalier traversant. Un appartement visité au premier étage, au sud, conserve une cheminée en granite à consoles et jambage droit (XVIIe siècle).

Le bâtiment présente une architecture et un décor très homogènes de la fin de l'époque moderne : mise en œuvre, fenêtres, lucarnes, bandeaux, corniche, vantaux, balconnets et gardes corps en fer forgé. Il s'agit manifestement de la reprise au XVIIIe sicle d'un bâtiment préexistant au moins datable du XVIIe siècle grâce à la cheminée à console du premier étage (à moins qu'il ne s'agisse d'un remploi).

  • Murs
    • granite
    • enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon découvert
    • croupe
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Le bâtiment accueille un commerce au rez-de-chaussée. Les étages sont divisés en plusieurs logements. L'intérieur n'a pu être entièrement visité.

Bibliographie

  • LANCIEN, Josick. Notes, avril 2003.

Documents figurés

  • Ville de Guérande, Service urbanisme. Projet de restauration de l'architecte Charles Dorian avec états XVIIIe et XIXe siècle, 1979.

Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Ville de Guérande