Dossier d’œuvre architecture IA85001760 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Commune de Luçon
Hôtel, dit maison canoniale Leroy de Sérocourt, 8 place Leclerc
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Luçon (commune) - Luçon
  • Commune Luçon
  • Adresse 8 place Leclerc
  • Cadastre 1816 M 59-60bis  ; 1845 F 297-299-299bis  ; 2005 AP 439
  • Dénominations
    hôtel
  • Précision dénomination
    maison canoniale
  • Appellations
    Leroy de Sérocourt
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, jardin

La demeure 8, place Leclerc est une ancienne maison canoniale, occupée par le chanoine Georges Leroy de Sérocourt à la Révolution. Elle est estimée à deux reprises, en 1795 et 1797, en vue de sa vente comme bien national provenant du clergé ; le 10 février 1798, elle est acquise par Alexandre Joussebert. Sous l'Ancien Régime, elle ressortissait du fief de l'évêque. En lisant les descriptions faites lors de son estimation à la Révolution et en observant le plan cadastral de 1816, on a l'impression de reconnaître une maison du XVIe siècle. En fond de cour, le logis semblait en L, avec un escalier en vis semi-hors-oeuvre dans l'angle et se complétait, à l'est, par une aile de communs ; des traces de cet escalier en vis sont d'ailleurs perceptibles (mais non photographiables) au sous-sol. Or, les archives du chapitre et un manuscrit de l'abbé de Beauregard nous permettent d'identifier cette première maison - probablement reprise après les guerres de Religion - comme étant celle que le chanoine Jean de Bon fit édifier vers 1520, proche de la Belle Croix dont il sera également le commanditaire en 1526. Par un registre du cadastre, nous savons que la maison actuelle a été construite en 1842 pour Constant Rampillon. Cette datation est confirmée, d'une part par la configuration de la maison sur le plan cadastral de 1845, conforme à sa configuration actuelle, d'autre part par le style des façades (la façade postérieure en particulier), celui de plusieurs cheminées et de l'escalier. Lors de cette campagne, l'ancienne cour postérieure a été construite, donnant au logis un plan presque carré ; un nouvel escalier a été édifié à l'emplacement de cette cour et l'ensemble a été surélevé d'un niveau. Au cours de la seconde moitié du siècle, un salon a été pourvu d'une cheminée en marbre et de boiseries au goût du jour ; enfin, des dépendances basses ont été construites à l'est du jardin. Quant aux communs autour d'une cour, à l'ouest du jardin (parcelles M 59 en 1816, F 297 en 1845), ils ont toujours fait partie de la demeure. Les descriptions à la Révolution l'attestent (remise, écurie, greniers à foin etc à cet emplacement, ainsi que la surface totale de la propriété, estimée à 333 toises carrées). Par ailleurs, en 1816, leur propriétaire est le même que celui de la maison. En 1934, Léon Ballereau fils, fait un projet de réfection de ces communs, qui semble avoir été exécuté si on le compare avec l'état actuel. Dans ce projet, le bâtiment à l'est de la cour et la partie en retour sur la rue de l'Union-Chrétienne (figurés en 1845) sont détruits, donnant une plus grande ampleur au jardin.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle , (détruit)
    • Principale : 2e quart 19e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 19e siècle
  • Dates
    • 1842, daté par source
  • Murs
    • calcaire
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées, élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • État de conservation
    remanié, restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 G 1. Catalogue des évêques de Luçon de 1317 à 1699, manuscrit du chanoine Jean Brumauld de Beauregard, vicaire général de Mgr de Mercy, vers 1780. (Il existe un autre exemplaire de ce manuscrit aux Archives de l'évêché de Luçon. AAR 16). - Voir la biographie de Richelieu où est relatée, à partir de 1526, l'histoire de la Belle Croix édifiée par le chanoine Jean de Bon, face à sa maison.

  • Archives départementales de la Vendée ; 2 G 26. Nombreuses mentions de la maison canoniale nommée Maison devant la Belle Croix et mention d'un grand nombre de ses occupants, au cours des XVIIe et XVIIIe siècles (notamment les chanoines Carteron, Butasset, Rampillon, de Butigny, Cousart, Siredey, des Landes et Dubois).

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 Q 200. Procès-verbaux d'estimation de la maison canoniale, en vue de sa vente comme bien national, le 18 messidor an III (16 juillet 1795) et le 6 nivôse an VI (26 décembre 1797).

  • Archives départementales de la Vendée ; E dépôt 128. 1 G 5. Registre des augmentations et diminutions de l'impôt foncier, établi à partir du cadastre de 1816, pour les années 1827-1845 ; à l'année 1842, pour la parcelle M 60, est notée une nouvelle construction de maison pour Constant Rampillon, le nouvel impôt étant de 60 francs.

Documents figurés

  • Plan cadastral de 1816. (Archives départementales de la Vendée ; E dépôt 128, 1 G 3).

  • Dessin : Plan par Léon II Ballereau, 15 novembre 1934. (Historial de la Vendée).

Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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Articulation des dossiers