Dossier d’œuvre architecture IA85001757 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Commune de Luçon
Hôtel de voyageurs Le Croissant, 1 rue du Croissant
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Collection particulière

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Luçon (commune) - Luçon
  • Commune Luçon
  • Adresse 1 rue du Croissant
  • Cadastre 1816 K 641-642  ; 1845 B 1142-1143  ; 2005 AO 324

Cet hôtel de voyageurs s'est constitué à partir de plusieurs maisons, remaniées ou reconstruites par la suite. La première mention d'une auberge - portant alors le nom de La Croix Blanche - date de 1787, mais l'existence d'un tel établissement est sans doute plus ancienne, comme le laisse supposer la vente de la propriété à un aubergiste en 1773. Sous l'Ancien Régime, la propriété ressortissait du fief de Marconnay. Sur le plan cadastral de 1816, l'emprise est la même que sur les actes du XVIIIe siècle et l'hôtel porte toujours le nom d'auberge de La Croix Blanche. Sur le plan cadastral de 1845, s'ajoute une petite parcelle à l'angle des rues Emile-Zola et du Docteur-Paboeuf ; l'hôtel s'appelle alors Le Croissant. La parcelle à l'angle des rues du Croissant et du Docteur-Paboeuf (parcelle 1138 en 1845) est reconstruite en 1862 pour le propriétaire de l'auberge, Jacques Joly, qui l'a acquise à cet effet. En 1862, seules les deux travées sud, rue du Docteur-Paboeuf, ont leur silhouette actuelle ; en effet, sur une carte postale de 1911 les deux autres sont moins élevées et, par conséquent, ont été édifiées dans le même style ultérieurement. La mention de travaux en 1862, en accord avec les conclusions de l'analyse stylistique des façades et de l'escalier, permet d'estimer à cette date la reconstruction de l'hôtel par son propriétaire d'alors, Jacques Joly. Par la suite, la maison où se trouve actuellement la salle de café (parcelle 1144 en 1845) est acquise ; son sous-sol date en partie du XVe siècle. Le projet non réalisé, dressé en 1921 par l'architecte luçonnais Léon II Ballereau est peut-être contemporain de cette extension de l'emprise de l'hôtel.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1862, daté par source
  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise, tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 E 49/41 (étude Ranfray). Vente de la maison par la dame Rousset de la Brochardière, veuve Favreau, à André Martineau, le 13 juillet 1750.

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 E 49/11 (étude Pouget). Acte de vente de la maison par Martineau fils, marchand de draps de soie, à Ruau, aubergiste, le 20 mai 1773.

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 E 49/56 (étude Jouanneau). Location de la maison et auberge de la Croix Blanche par Reverseau, boulanger à Fontenay-le-Comte, à Gaschignard, le 7 avril 1787.

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 P 1413. Matrices du cadastre de 1845, en particulier le Registre présentant les augmentations et diminutions survenues dans la contenance et les revenus portés sur les matrices cadastrales. - En 1863 pour la parcelle B 1138 : mention de démolition de maison pour René Godillon. - En 1865 pour la parcelle B 1138 : mention de nouvelle construction de maison pour Jacques Joly, achevée en 1862 ; l'impôt foncier est de 120 francs.

Documents figurés

  • Dessin : Plan par Léon II Ballereau, juillet 1921. (Historial de la Vendée).

  • L'hôtel du Croissant en 1932, carte postale ancienne. (Collection particulière).

Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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