• enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Hôtel de voyageurs Hôtel Fleurs de France, puis Splendid Hôtel, puis le Splendid, 11 boulevard Darlu
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement Darlu
  • Adresse 11 boulevard Darlu
  • Cadastre 2004 CD 288
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Appellations
    Hôtel Fleurs de France, puis Splendid Hôtel, puis le Splendid
  • Destinations
    hôtel de voyageurs
  • Parties constituantes non étudiées
    immeuble

L'hôtel qui semble avoir été dessiné par l'architecte nantais Georges Lafont est nommé "Fleurs de France" car bleuet (ou Bluet), marguerite et coquelicot (bleu, blanc, rouge). C'est l'époque de la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Il est formé de deux tours carrées et d'un corps central. Bâti en trois temps sur le front de mer, cet hôtel de la fin du XIXe siècle est agrandi et rehaussé vers 1912 à l'ouest puis équilibré en symétrie après 1920 pour disparaître vers 1965 sous l'immeuble le "Splendid".

Plan massé avec rez-de-jardin, rez-de-chaussée et un étage. Cet hôtel "symétrique d'aspect château" (cf. typologie) est édifié en limite de parcelle sur le boulevard de mer, bordé à l'est par l'allée des Sylphes et au nord par l'allée des Mouettes n° 22 et 24. La couverture est en ardoise et zinc, les murs sont en moellons de granite avec chaînage d'angle en pierre de taille. Une corniche en pierre ceinture la toiture. La façade sud-est édifiée avec deux tours carrées coiffées de toit en pavillon et ornées d'épis de faîtage et de faîtières fleuronnées en zinc. Ces deux tours de trois niveaux sont reliées par un corps central couvert par une terrasse au premier étage. Sous chacun des trois corps, le rez-de-jardin sur le boulevard est percé, d'ouest en est, d'une porte, d'une baie - d'une baie, d'une porte - d'une porte, d'une baie. Seule la baie centrale est rectangulaire, les autres ouvertures sont cintrées en anse de panier. Un bandeau en forme de boudin de granit ceinture le bâtiment au niveau du plancher d'étage. Chaque tour carrée est précédée d'un oriel vitré avec garde-corps en bois sculpté et tourné et couvert d'un balcon avec le même garde-corps entouré à la base d'une couverture en ardoise. Au deuxième étage sur ces balcons ouvrent des portes-fenêtres gémellées dont le linteau est surmonté d'un fronton triangulaire coiffant une sculpture des fleurs le tout surmonté d'un pinacle. La toiture à quatre pans de chaque tour est surmontée de quatre épis reliés par une faîtière fleuronnée en zinc. La couverture de ce terrasson rectangulaire est en zinc. Au centre de la façade sud, une baie cintrée aussi large que chaque oriel et avec le même garde-corps en bois joint les deux tours au premier étage. Une balustrade en pierre taillée délimité la terrasse au deuxième étage. deux portes-fenêtres en retrait et surmontées de fronton bombe ouvrent sur cette terrasse. deux oriels à deux étages accolés au sud de chacune des façades latérales est et ouest élargissent la façade sud. De section carrée, ces oriels sont portés par deux piliers en pierre et recouverts d'un terrasson en zinc. Ils sont en bois sculpté et tourné tant pour la structure que pour les garde-corps. Plus au nord de ces façades, une porte d'entrée à mi-niveau ouvre sur un perron d'escalier avec garde-corps en bois. A mi façade une haute fenêtre est axée sur cette porte d'entrée et surplombée par un œil-de-bœuf couvert par un fronton bombe. A l'étage deux portes-fenêtres ouvrant sur des balcons avec garde-corps en bois encadrent cet axe. En 1912, un dôme carré recouvert d'ardoise et surmonté d'un lanterneau belvédère terminé par un épi de faîtage en zinc rehausse la tour ouest. Ce dôme entouré d'une corniche en pierre taillée est percé au centre d'une lucarne à fronton bombe. Il devient le centre du nouveau "Splendid hôtel" qui est étendu à l'ouest jusqu'à la villa "Lez-Ar-Mor" par une aile de quatre travées reprenant la symétrie de l'aile est et comprenant une tour (oriel, balcon et fronton) et une jonction de deux travées comprenant chacune un soupirail en sous-sol, une fenêtre au rez-de-chaussée et à chaque niveau une porte-fenêtre ouvrant sur un garde-corps en bois. Chaque travée est terminée en toiture par un fronton bombe en pierre taillée. Cette extension ouest est donc surélevée de 80 cm environ par rapport au reste du bâti par le sous-sol. Le deuxième étage est moins élevé pour que la corniche de toiture règne sur toute la façade. Vers 1920, la terrasse entre les deux tours est comblée en reprenant les deux portes-fenêtres de l'extension à l'ouest du dôme.

  • Toits
    ardoise, zinc en couverture, ciment en couverture
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit en pavillon
    • toit à longs pans
    • noue
    • lanterneau
  • Typologies
    castel
  • État de conservation
    détruit
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    élévation, oriel
Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général