• enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Hôtel de voyageurs dit Hôtel Robert puis Grand Hôtel de la Baule actuellement immeuble à logement Le Panoramique, 19 boulevard du Docteur-René-Dubois
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Collection particulière

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement des Dunes d'Escoublac
  • Adresse 19 boulevard du Docteur-René-Dubois
  • Cadastre 2004 BX 162
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Appellations
    Hôtel Robert, puis Grand Hôtel de la Baule, puis Le Panoramique
  • Destinations
    immeuble à logements
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, garage

Cet hôtel, dessiné en 1898 par l'architecte nantais François Bougoüin pour l'hôtelier Robert sur les terrains de la Société des Dunes à l'est du lotissement Hennecart, est surélevé et agrandi à l'est en 1928 par l'architecte baulois Paul-Henri Datessen. Les plans sont consultables aux archives départementales de Loire-Atlantique : 169 J 89. Il a été surélevé de trois étages et transformé en appartements en 1957 par les frères Beaulande (promoteurs constructeurs). Pour cet immeuble appelé "Le Panoramique", ils ont conservé la toiture ce qui en fait l'exception sur le boulevard de mer parmi toutes les autres réalisations en toiture terrasse.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Principale : 2e quart 20e siècle
    • Principale : 3e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1897, daté par source
    • 1928, daté par source
    • 1957, daté par source

Plan massé avec rez-de-chaussée et deux étages sur sous-sol ; plan allongé avec rez-de-chaussée et cinq étages et deux combles sur sous-sol. Ce bâtiment "symétrique médiéval" puis "dissymétrique breton" (cf. typologie) en 1928 est implanté sur rue et bordé à l'ouest par l'avenue du Pilier n° 2. Toutes les toitures sont en ardoise. Les murs de l'hôtel sont en moellons avec chaînage en brique. Un enduit recouvre maintenant toutes les façades. En 1898, chaque angle de l'hôtel est marqué par un toit en pavillon surmontant une tourelle dont les murs sont en léger encorbellement avec un bandeau de brique évoquant des mâchicoulis. La façade sud-est ainsi structurée au dernier niveau : une tourelle, deux lucarnes puis deux lucarnes au centre avec l'égout plus bas puis l'égout remonte avec deux autres lucarnes et enfin une même tourelle. Les encadrements de baies sont en appareillage brique et pierre et des bandeaux de briques ceinturent le bâti au niveau des planchers, appuis et linteaux de fenêtre et au-dessus des linteaux. Les linteaux sont en appareillage de brique à cintre surbaissé. Sur la façade sud, six portes-fenêtres sous les six lucarnes et six autres séparées par deux fenêtres au premier étage ouvrent sur des balcons en bois sculpté. Au rez-de-chaussée, une terrasse couverte d'une bâche longe le boulevard de mer et vient se caler sur une véranda vitrée au croisement des deux voies. Sur la façade nord les tourelles d'angle ne sont pas percées de fenêtres et la disposition des ouvertures est identique à celle de la façade sud sauf qu'il n' y a pas de lucarne en partie centrale mais des fenêtres à mi-niveau pour éclairer l'escalier intérieur et un porche d'entrée couvert d'ardoise est implanté à la moitié ouest de la façade. Les façades est et ouest sont percées de trois fenêtres sur les trois niveaux avec une lucarne entre les tourelles. Vers 1920 un bâtiment de quatre niveaux et cinq travées avec un seul toit en pavillon à l'ouest sert d'annexe. Les bâtis (ancien et nouveau) sont rassemblés dans le projet de l'architecte Paul-Henri Datessen en 1928 dans un style breton. Mais le projet d'essentage d'ardoise sur les pignons (comme pour la poste) n'a pas été réalisé. Sur le pignon principal les lettres G et H pour Grand Hôtel disparaissent avec la surélévation. En 1957, la toiture en ardoise de Datessen a été démontée puis remontée sur la surélévation.

  • Murs
    • brique
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan massé
  • Étages
    sous-sol, 5 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • noue
    • pignon couvert
    • demi-croupe
  • Typologies
    médiéval ; breton
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général