• enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Hôtel de voyageurs dit Hôtel Mauspha puis Hôtel de la Plage et du Golf actuellement immeuble à logements Résidence du Golfe, 42 esplanade Benoit ; 2 avenue de la Plage
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Collection particulière

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement Benoit
  • Adresse 42 esplanade Benoit , 2 avenue de la Plage
  • Cadastre 2004 CH 166
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Précision dénomination
    hôtel de voyageurs
  • Appellations
    Hôtel Mauspha, puis Hôtel de la Plage et du Golf, puis Résidence du Golfe
  • Destinations
    immeuble à logements
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin, communs

Construit vers 1886 peut-être par l'architecte nantais François Aubry pour l'hôtelier Mauspha sur la plage Benoît, c'est le plus grand hôtel pendant dix ans entre La Baule et Le Pouliguen. Il est nommé "Hôtel de la Plage et du Golf" à cause de l'hypothétique terrain de golf a créer à l'arrière des terrains Benoît. Il est racheté en 1924 par Roger Bernheim qui commande, quatre ans plus tard, à Paul-Henri Datessen une réhabilitation (archives départementales de Loire-Atlantique : 169 J 90). Emile Guillaume réalise le décor de la salle à manger avec de nombreuses toiles murales représentant des paludiers et des bretons. La toiture du projet ne sera pas réalisée. Ravagée par les allemands, la salle à manger est redécorée par Guillaume. Deux toiles sont au musée de Guérande (porte Saint-Michel). L'hôtel est détruit en 1965 pour y édifier la "Résidence du Golfe" (et non plus du golf) avec le restaurant panoramique "l'Espadon". Le projet dessiné par les architectes Christian Cacault, Charles Cervello et Andrej Mrowiec du cabinet d'architecture Simon Epstein à Boulogne, est un arbre avec des racines en voile de béton, plongeant dans le sable et délimitant les jardins privatifs. En toiture, les branches et feuilles en aluminium à l'angle sud-ouest du bâti non pas été réalisées. Il est publié dans la revue Architecture d'aujourd'hui. Le hall d'entrée a été conçu par Madame Cacault.

Plan allongé avec rez-de-chaussée et trois étages sur sous-sol. L'hôtel "symétrique de type chalet" (cf. typologie) en 1886 est implanté au milieu d'un terrain bordé au nord par l'avenue des Lilas n° 82 et à l'ouest par l'avenue de la Plage n° 2. La couverture est en ardoise. La chaîne d'angle et les entourages des baies sont en alternance de briques et de pierres et le remplissage des murs est en moellons de granit. Sur la façade sud, un toit en pavillon décoré d'un pignon en bois découpé recouvre l'avant-corps central. Les deux autres avant-corps en bout d'ailes sont aussi décorés d'un pignon en bois découpé et tourné. Des épis en bois et en zinc ornent chacun des pignons et des lambrequins font le tour des toitures. Les premier et deuxième étages des pignons en bout d'ailes et le troisième étage de l'avant-corps central sont percés de portes-fenêtres gémellées ouvrant sur des balcons en bois découpé et tourné. Aux premier et deuxième étages des deux liaisons de part et d'autre de l'avant-corps central deux portes-fenêtres ouvrent chacune sur un balcon de même facture. Les façades est et ouest sont percées de fines fenêtres verticales gémellées. A l'est, une peinture murale indique "Grand Hôtel de la Plage". En 1928 le style est "breton" (cf. typologie) et le projet de toiture avec essentage d'ardoise est remplacé par une terrasse. Les trois avant-corps sont raccordés par des balcons qui forment loggia. Une véranda et une pergola font la transition vers l'esplanade. Le restaurant de l'hôtel nommé "l'Esplanade" est installé à l'extérieur entre le hall d'entrée central et le mur mitoyen est sous des stores bannes. Une pergola axée du nord au sud l'abrite le long de la limite de propriété est.

  • Murs
    • pierre
    • brique
    • moellon
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    sous-sol, 3 étages carrés
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • pignon couvert
  • Typologies
    chalet ; breton
  • État de conservation
    détruit
  • Techniques
    • menuiserie
    • peinture
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    pignon, balcon

Bibliographie

  • Jardin. Architecture d'aujourd'hui, avril 1937, n° 4.

Date d'enquête 1990 ; Date(s) de rédaction 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Articulation des dossiers