• enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Hôtel de voyageurs Celtic Hôtel actuellement immeuble à logements, 115 avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement Benoit
  • Adresse 115 avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny
  • Cadastre 2004 AD 278
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Précision dénomination
    hôtel de voyageurs
  • Appellations
    Celtic Hôtel
  • Destinations
    immeuble à logements
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

Cet hôtel est édifié par l'architecte baulois Paul-Henri Datessen, pour le charpentier-menuisier Le Gouic vers 1930. Transformé en immeuble de logements vers 1970. Il est publié en 1932 dans la monographie "L'Encyclopédie de l'architecture". Il comportait un bar américain au rez-de-chaussée et dans le jardin un bassin accueillait les touristes. Le bassin et le bar ont disparu. Les plans dessinés le 1er août 1930 sont consultables dans le fonds Datessen aux archives départementales de Loire-Atlantique : 169 j 88.

Plan en L avec rez-de-chaussée et quatre étages sur sous-sol. Ce bâtiment "dissymétrique breton" (cf. typologie) est implanté au milieu d'un jardin bordé par l'avenue Joyeuse. La toiture est en ardoise et les murs sont recouverts d'enduit sauf le soubassement et le rez-de-chaussée de l'avant-corps recouverts de moellons de granite. A l'est de la façade sud, un pignon couvert forme avant-corps et se cale sur le rampant est d'un plus grand pignon couvert, levé au niveau de la façade. Ces deux pignons sont ornés dans leur moitié supérieure d'un essentage d'ardoise à double égout. Sur l'essentage, le pignon en avant-corps est percé d'une fenêtre au troisième étage entre les deux égouts et le pignon de façade l'est de deux fenêtres au quatrième étage. Le faîtage de l'avant-corps arrive à mi-hauteur de ces deux fenêtres en retrait. Sous ces deux fenêtres, deux portes-fenêtres, décalées à cause du rampant ouest de l'avant-corps, ouvrent chacune au troisième étage sur un balconnet en bois. Au deuxième étage de l'avant-corps deux portes-fenêtres ouvrent sur une loggia avec garde-corps en bois. Cet étage sous les rampants est en encorbellement au-dessus du premier qui est percé de trois portes-fenêtres avec balconnet en bois et est encadré par deux abouts de murs gouttereaux en encorbellement. Le rez-de-chaussée de cet avant-corps dont le plafond est haut est percé sur son retour ouest d'une fenêtre plein-cintre et sur sa façade sud de trois hautes fenêtres verticales sous les portes-fenêtres du premier étage. Au deuxième étage de l'autre avant-corps un about de mur de refend en encorbellement sépare le pignon d'une loggia sur la façade et à l'est de celui-ci une porte-fenêtre avec balconnet est axée sur une même porte au premier et sur la porte d'entrée à deux vantaux plein-cintre vitrée du rez-de-chaussée. La façade sud est séparée en deux par une tourelle percée de trois fenêtres à chaque niveau jusqu'au deuxième étage. A l'ouest de cette tourelle, deux loggias, l'une plein-cintre au rez-de-chaussée et l'autre rectangulaire au premier sont couvertes par une croupe percée d'une lucarne triangulaire. Plus à l'ouest, deux grandes fenêtres plein-cintre au rez-de-chaussée sont surplombées par la gouttière du versant sud, sur lequel repose une lucarne à une fenêtre encadrée par deux châssis. La façade ouest est un pignon couvert avec essentage d'ardoise à deux égouts. Il est percé entre les deux égouts d'une loggia dans laquelle ouvre une porte fenêtre. Au premier étage, une porte-fenêtre encadrée par deux châssis ouvre sur un petit balcon, qui surplombe au rez-de-chaussée une des trois grandes fenêtres plein-cintre. La façade nord-est percée de fenêtres simples et un garage avec toiture à deux pans fait un épi au centre de la façade.

  • Murs
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier en L
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit conique
    • noue
  • Typologies
    breton
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • menuiserie
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    élévation, loggia, tour, jardin

Bibliographie

  • Encyclopédie de l'architecture. Constructions modernes. Paris : éditions Albert Morancé, 1932.

    tome 5, pl. 19, 20
Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Articulation des dossiers