Dossier d’œuvre architecture IA53002909 | Réalisé par
Foisneau Nicolas
Foisneau Nicolas

Chercheur à l'Inventaire général, au service puis direction du Patrimoine du Conseil départemental de la Mayenne, de 2001 à 2020.

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Davy Christian
Davy Christian

Chercheur au service Patrimoine de la Région Pays de la Loire

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  • inventaire topographique
Ferme - la Favrière, Saint-Jean-sur-Erve
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes d'Erve-et-Charnie - Sainte-Suzanne
  • Commune Saint-Jean-sur-Erve
  • Lieu-dit la Favrière
  • Cadastre 1842 C 199, 201  ; 1982 ZC 12, 14
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    maison, étable, étable à chevaux, logement, fournil, porcherie, remise, aire à battre

Le lieu-dit de la Favrière est attesté au XVe siècle. Au XVIIIe siècle, il fut la propriété du notaire royal Mathurin Bordin, puis de son neveu Julien Broul du Petit Bois, qui habitait la Rongère au bourg de Saint-Jean. En 1841, Julien Marçais et son frère Jean, tisserands de profession, qui faisaient partie des propriétaires importants de Saint-Jean, résidaient dans la maison. Ils louaient le logis-étable à un cultivateur. La maison de maître pourrait avoir été construite en 1808, date que portait, selon le témoignage des propriétaires actuels, une des cheminées (détruite). Ses ouvertures avaient sans doute été reprises, en brique et bois, à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe. Elles ont été de nouveau modifiées lors du remaniement des années 1980. Le logis-étable a peut-être été construit au XVIIe siècle ou au XVIIIe siècle. Les ouvertures de la partie logis ont été refaites dans la deuxième moitié du XIXe siècle. La charpente a été remaniée au XIXe siècle ou au XXe siècle et la toiture dotée de tuiles mécaniques en 1935. L'étable à chevaux-fournil, la porcherie et la remise ont été construits dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Des poulaillers industriels ont été crées au nord dans le dernier quart du XXe siècle. Le chemin d'accès qui était relié à celui de la Lande Jouan au nord-est a été déplacé vers le nord-ouest lors du remembrement. Il débouche désormais entre le logis-étable et l'étable à chevaux-fournil.

  • Période(s)
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : 1er quart 19e siècle
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Secondaire : 4e quart 20e siècle

Le lieu-dit de la Favrière comprend cinq bâtiments construits en moellons de grès. La maison de maître dispose d'un étage carré. Elle est couverte d'un toit à longs pans et croupes en tuiles plates. Lors de sa réfection, ses ouvertures, percées sur la façade sud-ouest donnant sur le jardin et non sur la cour, ont été agrandies et surmontées de linteaux de bois modernes. Avant les années 1980, les deux niveaux habitables comportaient chacun deux pièces chauffées dont les cheminées s'adossaient au centre de la construction. L'escalier était situé dans l'angle nord-est. Un couloir desservait les pièces de l'étage. Deux petits corps bas, trois autrefois, viennent s'appuyer au sud-est de la maison. Ils auraient servi de toit à porcs et de resserre. Ils sont maintenant intégrés à l'habitation. Au nord-ouest se trouve le logis-étable, tourné vers le sud-est et couvert de tuiles mécaniques sur un versant et d'ardoises sur l'autre. Sa partie logis est constituée d'une pièce à cheminée et d'une chambre. Sa porte légèrement surélevée et ses deux fenêtre sont cintrées. Elles sont entourées de briques. L'accès à l'étable se fait par une porte à linteau de bois. Un jour chanfreiné est percé sur le pignon nord-est. L'étable à chevaux-fournil est désormais couverte de tôle nervurée. Elle dispose d'un comble à bas surcroît accessible par deux portes hautes surbaissées et cernées de briques. Les portes et les jours du rez-de-chaussée, à linteau ou plate-bande, sont en calcaire marbrier taillé. La porcherie est placée sur même le alignement que le logis-étable et l'étable à chevaux-fournil. Sa toiture est en tuiles plates. La remise se trouve au sud-est de la cour. Elle est couverte d'ardoises. Sa grande porte est surmontée d'un linteau de bois et encadrée de calcaire marbrier taillé. Un corps en appentis ouvert, à un mur maçonné, s'adosse à son long côté sud. La Favrière appartient au type IIA des fermes.

  • Murs
    • grès moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tuile plate, tuile mécanique, ardoise, tôle nervurée
  • Étages
    1 étage carré, en rez-de-chaussée
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Typologies
    La typologie des fermes est établie en fonction de l'importance des remaniements entrepris après l'établissement du cadastre en 1842. Type I : simple remaniement de l'existant. Type II : reconstruction partielle ; IIA : remaniement du logis ; IIB : remaniement complet ou reconstruction sur place du logis ; IIC : reconstruction du logis avec remaniement des dépendances principales. Type III : reconstruction complète. Type IV : construction ex nihilo.
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • ANGOT, Alphonse-Victor (abbé), GAUGAIN, Ferdinand (abbé). Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne. Laval : A. Goupil, 4 vol., 1900-1910.

    t. 2, p. 155 ; t. 4, p. 340

Documents figurés

  • [La Favrière, à Saint-Jean-sur-Erve] / photogr. par Loison (propriétaire). Années 1980. 1 phot. pos. (Collection particulière).

Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Conseil départemental de la Mayenne
Foisneau Nicolas
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Davy Christian
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