La Belle-Métairie appartient à la mouvance du domaine du Grand-Perray à la fin du XVIIe siècle. Au XVIIIe siècle, Jean-Aymard de Nicolay premier président de la Chambre des Comptes vend la Belle-Métairie à Marie Guillot de la Potterie. La Belle-Métairie était appelée la Malmétairie. Elle se composait d'au moins deux maisons d'habitation de la fin du XVIe siècle ou du début du XVIIe siècle : l'une disposée nord-sud avec une exposition est-ouest, et l'autre disposée est-ouest avec une exposition au sud. L'une est devenue après des mutations une annexe de la troisième maison bâtie à la fin du XIXe siècle et qui a supplanté les deux autres converties en dépendances. La maison la plus importante est dans le prolongement des étables. Elle se compose apparemment d'une seule chambre à feu. Une grange probablement du XVIe siècle se trouve à l'arrière de cette maison. Elle conserve encore deux pignons entièrement en pan-de-bois. Enfin, le bâtiment situé en face de la vieille maison abrite d'anciens toits à porcs.