Angot mentionne Montauron comme un "fief et seigneurie", propriété d'Isabeau de Brée au début du XVe siècle, puis des seigneurs de la Roche-Pichemer jusqu'au XVIIe siècle. En 1613, Madeleine Milliard rend aveu à Auvers-le-Courtin pour le seul fief du Petit-Montauron. Le Petit et le Grand-Montauron figurent tous les deux sur la carte de Cassini à la fois comme fermes et châteaux. Sur le cadastre de 1842, seule une parcelle servant de labour (G 143), dénommée "le seigneur" et située au sud de la ferme du Petit-Montauron, peut rappeler l'existence d'un fief. Aucun des bâtiments conservés actuellement n'évoque une architecture seigneuriale. Le logis et l'étable sont antérieurs à 1842. Le logis a été fortement remanié et doté d'une extension au sud-est à la fin du XXe siècle. L'étable-grange a été agrandie au nord-ouest dans la deuxième moitié du XIXe siècle. La remise a été construite dans la deuxième moitié du XIXe siècle.