Dossier d’œuvre architecture IA72059237 | Réalisé par
Dewancker Camille (Contributeur)
Dewancker Camille

Chargée de mission inventaire du patrimoine du Pays du Perche Sarthois depuis le 26 avril 2021.

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  • inventaire topographique, Bourgs et petites cités du Perche sarthois
Eglise paroissiale Notre-Dame de Torcé-en-Vallée, place de l'église
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Perche sarthois
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays du Perche sarthois - Savigné-l'Evêque
  • Commune Torcé-en-Vallée
  • Adresse place de l' Eglise
  • Cadastre 2021 000 B 279

Selon une tradition, un « oratoire en bois » ou une « humble chapelle » se trouvait à l'emplacement de l'église actuelle dès le VIe siècle. De même, une tour remontant à l'époque romaine, portant le nom de Tour de César, aurait été bâtie à cet endroit et l'église s'élèverait sur les bases de celle-ci. Toutefois, c'est seulement au XIe siècle qu'il est fait mention, pour la première fois, de l'église de Torcé-en-Vallée. En effet, vers 1080, est citée l'ecclesia de Torciaco dans le cartulaire de l'abbaye de Marmoutier. Dans ce document, elle est donnée par Burchard de Crapon, fils de Faucher de Crapon, aux moines de Marmoutier. Cette donation est confirmée par l'évêque du Mans Hildebert de Lavardin. Une question subsiste quant à l'origine de cette donation puisque, comme pour le prieuré, il apparaît ensuite, qu'avant 1100, un seigneur local nommé Albéric fait don des églises, du cimetières, des dîmes et d'une pièce de terre aux moines de Marmoutier.

Dès le Moyen Âge, la dévotion à la Vierge est particulièrement importante à Torcé-en-Vallée. Ainsi, très tôt, l'église devient un lieu de pèlerinage qui se développe avec la progression du culte marial. L'église romane, datant sans doute de la fin du XIe siècle ou du début du XIIe siècle, s'ouvre par le portail en plein cintre, toujours visible dans la tour-clocher. Elle était composée d'une longue nef de 8,50 m. La tour-clocher est construite au cours des XIIIe et XIVe siècles, en pleine période de Guerre de Cent ans. Ainsi, selon une tradition orale, la tour aurait été fortifiée dans le but de servir de lieu de défense aux troupes et aux habitants. Cela est relativement cohérent avec l'importance des contreforts et la taille des ouvertures présentes sur celle-ci. Seules les croisées à meneaux percées dans la partie supérieure, la plus récente, donnent un aspect moins défensif à la tour.

Au XVIe siècle, l'église est largement transformée. Le chœur avec abside en cul-de-four est entièrement reconstruit et laisse place à une abside à cinq pans précédée de deux travées dont l'une est complétée de deux chapelles formant transept. Il semble que ce soit à cette époque que la flèche située au-dessus de la première travée est élevée et que la Vierge en plomb est installée en épis de faîtage. La chapelle sud est bâtie avant 1514, date à laquelle le prieur de Torcé, fr. Louis Cerclet, cède à la fabrique une parcelle du terrain du prieuré pour faire construire « de nouvel une chapelle », moyennant une rente annuelle de vingt sols. Ainsi, cela sous-entend qu'il existe déjà une chapelle au moment de l'édification de la chapelle nord. Toutefois, le style architectural de la chapelle sud et sa charpente semblent indiquer qu'elle a été bâtie peu de temps avant la seconde. L'acte de mai 1514 précise également que la fabrique dispose de l'ensemble de la portion de terrain qui longe l'église. Le bas-côté nord a donc sans doute été ajouté peu de temps après la construction de la chapelle. En parallèle, les travaux dans le chœur se poursuivent et sont l'occasion de mettre en place un ensemble de verrières consacrées à l'iconographie mariale dont la disposition d'origine est encore incertaine : l'Annonciation dans la baie d'axe, l'Adoration des mages à gauche, la Vierge à l'Enfant à droite, l'Assomption et la Crucifixion (baie sud) l'une en face de l'autre dans la première travée. Néanmoins, un doute persiste quant à l'emplacement de la verrière de la Crucifixion. Selon certaines sources, elle aurait été créée pour la baie d'axe. Celle-ci est réalisée en 1520, comme l'atteste un marché passé entre Charles de Coesmes, seigneur de Lucé et de Bonnétable, et Jean Mauclerc, vitrier au Mans. Il semblerait donc que le chœur soit terminé à cette date. Un retable en pierre, dont le haut-relief de la Dormition de la Vierge est encore présent sur l'actuel maître-autel, est ajouté en 1531. La statue de la Vierge à l'Enfant, située rue Notre-Dame, faisait également partie de cet ensemble. Le troisième gros chantier du XVIe siècle est l'ajout de bas-côtés. Pour cela, les murs latéraux de la nef sont percés et six colonnes, de 0,65 m de diamètre et 4,50 m de haut, viennent les remplacer afin de soutenir la voûte, la charpente et le toit. Si le bas-côté nord a vraisemblablement été bâti après la chapelle nord, la date de construction du bas-côté sud n'est pas connue. Ce dernier a néanmoins été ajouté après la construction de la chapelle sud comme le montre les chaînages d'angle de celle-ci. Les deux bas-côtés sont donc sans doute à peu près contemporains mais semblent avoir été bâtis en plusieurs campagnes de travaux. Le bas-côté sud, notamment, présente des ouvertures de différentes époques pouvant dater des XIVe, XVe et XVIe siècles. Certaines se trouvaient peut-être sur l'église d'origine et ont été reprises dans la nouvelle construction. Les Guerres de Religion ont également marqué l'architecture de l'église comme en témoignent des fenêtre de tir et d'imposantes grilles. Le calvaire, aujourd'hui présent dans le bas-coté nord, semble avoir été installé sur une poutre de gloire durant cette période d'importantes transformations comme la Vierge à l'Enfant en terre cuite dans la niche au-dessus du portail, l'orgue, le maître-autel (dont le haut-relief de la Dormition conservé aujourd’hui date de 1531) et toute une série de statues.

L'église Notre-Dame subit moins de remaniements au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, jusqu'à la Révolution. De nouvelles ouvertures remplacent les anciennes au niveau du bas-côté nord au XVIIe siècle. En 1638, deux retables sont mis en place dans les chapelles et en 1655, une nouvelle chapelle dédiée à Saint-Joseph est ajoutée au sud du chœur. A cette occasion, le vitrail de la Crucifixion est déplacé dans celle-ci. Puis en 1723, trois cloches sont installées dans la tour-clocher et bénites le 30 juin par Julien Desportes, curé de Beaufay. Les cloches sont refondues en 1774 par Michel Lorrain avant d'être de nouveau bénites le 27 avril 1778 et en 1785. Une petite sacristie portant d'ailleurs l’appellation d'« arrière sacristie », vient compléter celle située dans l'abside, derrière le retable. Elle est construite au sud du chœur à côté de la chapelle Saint-Joseph. Enfin, un bénitier en marbre est ajouté et le retable nord est orné d'un tableau illustrant la scène de Saint Charles Borromée donnant la confession aux pestiférés de Milan. Il semble également que ce soit à cette époque que la fabrique acquière la croix de procession dont le bâton est orné de fleurs de Lys qui, selon la tradition, aurait été offerte par Louis XIII lors de son passage à Torcé-en-Vallée. A la Révolution, deux cloches sont fondues et l'église est vendue à Laurent Toutain libraire au Mans, mais ce dernier se désiste.

Dès le début du XIXe siècle, d’importantes réparations sont effectuées. En effet, la couverture en ardoise est en mauvais état ce qui engendre une dégradation du lambris des voûtes et la flèche, ayant été touchée par la foudre, est sur le point de s'effondrer. Plusieurs projets sont envisagés pour cette dernière, toutefois elle est reconstruite à l'identique. En 1848, les voûtes lambrissées sont toujours particulièrement détériorées. Il est alors projeté de toutes les remplacer par des voûtes en maçonneries dans le style de celles du chœur et des chapelles. Cela n'aboutira jamais au niveau des bas-côtés, néanmoins dans la nef, une nouvelle voûte en brique enduite au plâtre est construite. Dans cette optique, des moises en chêne sont installées à chaque ferme pour remplacer les entraits trop bas. Les travaux sont réalisés par l'entrepreneur Lusson et sous la direction de l'abbé Tournesac, inspecteur des Monuments Historiques. La réception des travaux a lieu le 11 avril 1848. En 1853, les fonts baptismaux sont installés sous la tribune de l'orgue entre le portail de la nef et le bas-côté sud. Puis, en 1855, l'église ayant une toute petite sacristie, située derrière le maître-autel dans l'abside, il est décidé de rassembler l' « arrière sacristie » et la chapelle Saint-Joseph afin de créer l'actuelle sacristie. Le chantier, supervisé par A. Tessier architecte diocésain au Mans, engendre un réaménagement total du chœur. Le retable est détruit mais certaines parties de celui-ci sont conservées et placées à d'autres endroits dans l'église et la commune : une statue de Vierge est installée contre le pilier du bas-côté sud, le haut-relief de la Dormition fera partie du futur maître-autel et une autre statue de Vierge à l'Enfant est déplacée rue Notre-Dame. Une intervention sur les vitraux est également menée : l'Annonciation et l'Adoration des mages sont refaites sur le même thème (remplacement de l'Adoration des mages par une Adoration des bergers) en conservant les tympans anciens et l'Assomption est détruite. Tandis que le vitrail de la Crucifixion est déplacé à son emplacement actuel. Entre la nouvelle sacristie et le chœur, un mur est élevé et celui-ci est percé d'une porte permettant un accès direct entre les deux. Le maître-autel actuel intégrant le haut-relief de la Dormition et une statue de Vierge à l'Enfant du XVIe siècle est mis en place en 1863. La porte du bas-côté sud étant considérée comme insuffisante et mal placée, en 1874, elle est bouchée et deux portes sont percées dans les bas-côtés à l'ouest. Les travaux sont réalisés par l'entrepreneur Royer de Bonnétable sous la direction de l'architecte Rodier. En même temps, la porte en plein cintre donnant sur le cimetière est bouchée. En 1899, une horloge est ajoutée sur le toit du bas-côté sud, au niveau de la façade ouest, par Gourdin, le constructeur d'horloges publiques situé à Mayet. Au cours du XIXe siècle, plusieurs vitraux du chœur et du transept sont remplacés. L'iconographie de la Vierge est toujours très présente mais les saints sont aussi représentés. Leur fabrication est confiée à plusieurs maîtres-verriers. Les nouveaux vitraux du chœur sont exécutés par l'atelier Léopold Lobin de Tours, par le maître-verrier manceau puis parisien Antoine Lusson et par son successeur Lefebvre.

En 1922, deux nouvelles cloches réalisées par la fonderie de cloches A l'accord parfait, G&L Bollée d'Orléans viennent compléter celle de 1774 afin de reconstituer l'ancienne sonnerie. Les nouvelles cloches sont bénies en 1923. Divers travaux de toiture sont effectués au cours du XXe siècle, le vitrail de la Crucifixion est restauré par les ateliers AVICE en 1995 et plusieurs verrières de la nef sont remplacées par le maître-verrier Albert Echivard et l'artiste Julien Chappée. L'église Notre-Dame est classée par arrêté le 7 janvier 2003. Enfin, la statue de la Vierge en terre cuite située dans la niche au-dessus du portail est restaurée, déplacée dans le chœur et remplacée par une nouvelle réalisée par la céramiste Lucie Becuwe de La Bosse.

Située en cœur de bourg, l'église Notre-Dame est implantée parallèlement à la rue et alignée à celle-ci. Elle est entourée à l'est par la place de la Bascule, au nord par le prieuré et à l'ouest par la place de l'Eglise. Orientée, elle présente un plan en croix latine avec une nef rectangulaire s'étendant sur cinq travées flanquée de bas-côtés, une abside à cinq pans et deux chapelles formant transept. Elle est bâtie en moellons de tout venant partiellement revêtus d'un enduit couvrant ou à pierre vue et ses toitures sont en ardoises. Ses ouvertures présentent des chambranles en pierre de taille calcaire excepté au niveau de la tour-clocher sur laquelle les encadrements sont en grès taillé. Cette différence de matériaux se retrouve également au niveau des chaînages d'angle.

La façade en pignon, à l'ouest, se développe autour de la tour-clocher. Cette dernière est marquée par la présence de contreforts massifs en grès taillé venant renforcer sa structure au nord, à l'ouest et au sud. Elle est percée d'une large porte à arc brisé, ornée d'une archivolte et surmontée d'un arc de décharge. Une petite ouverture chanfreinée située au-dessus ainsi qu'une autre au niveau du contrefort sud rappellent sa vocation défensive. En partie supérieure, au niveau de l'endroit où se trouvent les cloches, la tour est percée de trois croisées. Enfin, elle se termine par une corniche en quart-de-rond. L'ensemble est couvert par une flèche polygonale. De chaque côté de la tour, les bas-côtés s'ouvrent par des portes aux chambranles moulurés dotés de larmiers à crossettes. Le bas-côté sud se distingue par sa toiture composée de cinq toits à croupes perpendiculaires à l'axe de la nef qui simulent autant de chapelles. Au niveau de la façade ouest, le toit de la première travée présente une horloge portant l'inscription « GOUDIN – A. MAYET (Sarthe) » accompagné d'un petit clocheton sur le faîte du toit. Sur la façade sud, les deux premières baies à l'ouest, sont formées de deux lancettes séparées par un meneau chanfreiné dont les têtes sont décorées de trilobes surmontés d'un oculus quadrilobé. Ces baies sont couvertes d'un arc brisé et surmontées d'un arc de décharge. La troisième travée, aveugle, est composée de trois baies bouchées : une porte en plein-cintre, une grande fenêtre dans laquelle s'inscrit une ouverture ou niche de petite taille. Enfin, un troisième ensemble de deux fenêtres de grandes dimensions et de même gabarit marque cette façade. Celle située à côté de la chapelle a perdu son remplage et l'autre est dotée de deux lancettes séparées par un meneau chanfreiné et couvertes par un arc brisé avec un réseau de style gothique flamboyant. La façade est agrémentée d'une corniche à modillons.

La chapelle sud possède un pignon découvert dont les rampants sont ornés de petites sculptures. Ces dernières figuraient vraisemblablement des animaux, sans doute issus du bestiaire médiéval. Toutefois, présentant d'importantes lacunes, elles sont difficilement identifiables. Une baie de style gothique flamboyant éclaire cette chapelle. En parallèle, la chapelle nord est également pourvue d'un pignon découvert mais sans ornementation, et percée d'une baie gothique. A l'est, elle est dotée d'une porte en plein cintre bouchée qui donnait autrefois sur le cimetière, la porte des morts. L'abside à pans coupés est renforcée par des contreforts en pierre de taille calcaire et éclairée par trois fenêtres de style néo-gothique. La première travée du chœur est éclairée par une fenêtre gothique. La sacristie située à l'angle de la chapelle sud et de l'abside est renforcée par un contrefort massif en pierre de taille calcaire et moellons, et couverte comme le bas-côté sud de deux toits à croupes perpendiculaires à l'axe de la nef et de l'abside. Côté rue, elle est percée d'une grande fenêtre néo-gothique et d'une petite fenêtre en plein cintre surmontant une porte en anse de panier. Au niveau de son chaînage d'angle, elle est ornée d'une petite sculpture figurant une sorte de chimère qui se trouvait autrefois sur la chapelle. La nef, les chapelles et l'abside sont couvertes d'une toiture à longs pans. La toiture de l'abside est plus basse et se termine par une croupe polygonale sommée d'un épi de faîtage représentant une Vierge à l'Enfant en plomb. A la croisée du transept, la toiture est surmontée d'une seconde flèche moins haute que celle de la tour-clocher.

Au rez-de-chaussée de la tour, le portail roman de l'ancienne église est en plein cintre, souligné d'une double archivolte et orné d'une ligne de chevrons, d'oves et de chapiteaux sculptés avec feuilles plates et volutes. L'intérieur de l'église présente peu d'ornements. Les décors sont centrés au niveau du chœur et des chapelles. Le chœur est couvert de voûtes d'ogives à liernes et tiercerons ornées de clefs sculptées en disque dont la plupart sont décorées de fleurons. Les voûtes reposent sur des colonnes engagées à chapiteau corinthien stylisé. Entre le chœur et la sacristie, une porte en anse-de-panier est flanquée de deux colonnettes engagées à chapiteaux feuillagés et surmontée d'une moulure en accolade. Au-dessus de cette dernière un larmier à crossettes également en accolade est orné de choux frisés. Les chapelles sont quant à elles décorées de clefs pendantes dans un style gothique flamboyant : blasons non armoriés, bestiaire médiéval, chou frisé, grappe de raisins. Dans la chapelle nord, une tête d'ange en cul de lampe indique l'emplacement de l'ancienne porte des morts.

L'église est dotée de nombreux éléments mobiliers. A l'entrée de la nef, une large tribune décorée de blasons non armoriés et d'engoulants, supporte l'orgue à deux buffets superposés et décorés de bas-reliefs de style Renaissance. En dessous, le bénitier et les fonts baptismaux sont en marbre noir. Dans le chœur, le maître-autel présente un décor architecturé néo-gothique dans lequel six niches accueillent des statuettes de saints et, sous un dais central, une statue de Vierge à l'Enfant en terre cuite. Sous cet ensemble se trouve le haut-relief de la Dormition de la Vierge de l'ancien retable. De chaque côté, dans les chapelles, deux autels secondaires présentent des retables en bois peints à colonnes jumelées torses supportant un entablement sur lequel repose un édicule à niche. Le retable sud, dédié à Saint Joseph, accueille dans cette dernière un groupe sculpté figurant Saint Joseph et Jésus et au centre des colonnes, un tableau représentant la mort de Joseph. Le retable nord, quant à lui, est dédié à Saint Jean-Baptiste. La niche présente donc une statue de ce dernier et entre les colonnes se trouve un tableau illustrant la scène de Saint Charles Borromée donnant la confession aux pestiférés de Milan. Dans le bas-côté nord, le calvaire en terre cuite polychrome est composé d'un Christ en croix entouré de la Vierge et de Saint Jean. Dans le bas-côté sud, un groupe sculpté en pierre calcaire représente la Charité de Saint Martin. Il est toutefois largement repris en ciment.

L'église Notre-Dame est dotée de verrières très richement illustrées consacrées à l'iconographie mariale et à la représentation de saints : Annonciation (baie 0), Adoration des bergers (baie 1), Vierge à l'Enfant et saint Louis (baie 2), Crucifixion (baie 3), Vierge de Douleur et saint Joseph (baie 4), saint Jacques et la Vierge (baie 5), Apparition de la Vierge à sainte Bernadette (baie 6), Visitation (baie 7), fragments d'une Visitation et différents panneaux du XVIe siècle (baie 8), Couronnement de la Vierge (baie 9), saint Alphonse de Liguori (baie 11), saint Gaston et saint Benoit (baie 12), saint Pavin et saint Gervais (baie 14), représentation d'un saint (baie 16).

  • Murs
    • grès moellon enduit
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • lambris de couvrement
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe polygonale
    • flèche polygonale
    • toit à longs pans pignon découvert
  • Techniques
    • maçonnerie
    • vitrail
    • sculpture
  • Représentations
    • blason
    • ornement animal, chimère, engoulant
    • Vierge à l'Enfant, tête d'ange, saint, saint Joseph, Enfant Jésus, saint Jean-Baptiste, calvaire, Vierge, saint Jacques
    • ornement géométrique, chevron, ove, volute, fleuron, quadrilobe
    • ornement végétal, feuillage, chou, raisin
    • ornement architectural, ordre corinthien, accolade
    • scène chrétienne, Annonciation, Adoration des bergers, Crucifixion, Visitation, Couronnement de la Vierge
  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Protections
    classé MH, 2003/01/07

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Sarthe ; H 375. Cartulaire du Prieuré de Notre-Dame de Torcé, XIe-XVIe siècles.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 2 J 77. Fonds abbé Charles Girault. Biens nationaux, fiches de vente des biens de 1e et 2e origine.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 2 O 368/7. Documents divers sur l'église, 1816-1935.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 2 O 368/8. Documents divers sur l'ajout d'une horloge sur l'église, 1899.

  • Archives diocésaines du Mans ; boîte 1486. Documents concernant la paroisse de Torcé-en-Vallée.

  • Archives diocésaines du Mans ; boîte 1483. Documents concernant la paroisse de Torcé-en-Vallée.

  • DRAC des Pays de la Loire, CRMH.

Bibliographie

  • BRILLANT, Xavier. La Juillette – Notre-Dame de Torcé, édition Paroisse de Bonnétable.

  • FROGER, Louis. Revue historique et archéologique du Maine, Notre-Dame de Torcé, 1898.

  • LEVACHER-RENOULT, Laure. Torcé-en-Vallée, domaine de la Tour et de Notre-Dame. Atelier R. Crès, Bonnétable, 1983.

  • PAYS DU PERCHE SARTHOIS. Laissez-vous conter Torcé-en-Vallée, septembre 2015.

  • PESCHE, Julien-Rémy. Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, Le Mans, 1836.

  • PFLIEGER, Mathilde. La diffusion de la Renaissance dans les campagnes du Haut Maine : l’exemple de l’église de Torcé-en-Vallée (architecture, vitrail, mobilier). Tours : Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance, 2004. 105 p. Th. univ. : Histoire de l’art : Tours : 2004.

Documents figurés

  • Plan et élévation du projet de reconstruction d'un clocher en pavillon pour remplacer la flèche/ 1816. 1 plan. (Archives départementales de la Sarthe ; 2 O 368/7.)

  • Plan et coupe du projet de restauration de toiture et de la flèche/ 1816. 1 plan. (Archives départementales de la Sarthe ; 2 O 368/7.)

  • Eglise / Début du XXe siècle. Série de cartes postales anciennes. (Collection particulière.)

  • Plan de l'église Notre-Dame / dressé par Teatime J. Bulard. 2015. 1 plan.

Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Pays du Perche sarthois
Dewancker Camille
Dewancker Camille

Chargée de mission inventaire du patrimoine du Pays du Perche Sarthois depuis le 26 avril 2021.

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