Dossier d’œuvre architecture IA72058842 | Réalisé par
Barreau Pierrick (Contributeur)
Barreau Pierrick

Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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  • inventaire topographique, Bourgs et petites cités du Perche sarthois
Église Notre-Dame de Montfort-le-Gesnois
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays du Perche sarthois - Savigné-l'Evêque
  • Commune Montfort-le-Gesnois
  • Adresse place Notre-Dame
  • Cadastre 1836 C1 61  ; 2019 206 AC 10-11
  • Précisions anciennement commune de Montfort-le-Rotrou

Dans les années 1850, l'état de délabrement de l'ancienne église romane Sainte-Croix (voir annexe), et notamment la pesante menace que le clocher s'effondre, alarment M. Carlet, curé de Montfort-le-Rotrou. Celui-ci fait part au marquis Aymard-Marie-Christian de Nicolaÿ, châtelain de Montfort, de son inquiétude et lui demande de financer la reconstruction de la tour. Celui-ci l'informe alors de son projet de reconstruire intégralement l'église, jugée disgracieuse et comparée à une grange. En janvier 1856, M. et Mme de Nicolaÿ font part de leur offre au conseil municipal. Plusieurs conditions sont posées, à savoir qu'une chapelle et une crypte seront réservées à la famille de Nicolaÿ et qu'un terrain sera cédé pour aménager un couloir de communication entre l'église et le château. Afin de construire une église plus grande, mais aussi pour que la chapelle de Nicolaÿ soit facilement accessible depuis le château, l'église prend une nouvelle orientation, à la perpendiculaire de l'ancien édifice. Elle est ainsi également détachée du presbytère auparavant mitoyen au pignon occidental. Le projet reçoit l'assentiment de l'évêque en février 1856.

Les plans de la nouvelle église sont réalisés par l'architecte Alfred Tessier, successeur et élève de Tournesac. Pendant les travaux, de 1856 à 1858, le culte est célébré dans la chapelle de l'ancienne aumônerie de Montfort, située dans la Grande rue. L'ancienne église est entièrement démolie en un mois, à l'exception néanmoins du mur mitoyen avec le presbytère, dont l'importante épaisseur en témoigne encore aujourd'hui. Les moellons sont récupérés pour la construction du nouvel édifice. Lors de la démolition, on met au jour l'ancienne crypte condamnée à la Révolution, ainsi que les cercueils de treize personnes (seigneurs de Montfort et curé) inhumées ici depuis le milieu du XVIIe siècle. Il seront ensuite replacés dans le nouveau caveau de l'église sous la chapelle des Nicolaÿ. On trouva également, sous le chœur et la nef, les dépouilles de curés et de paroissiens de Montfort.

La première pierre de l'église est posée le 9 juin 1856 par l'évêque du Mans, Monseigneur Nanquette. Les travaux sont dirigés pour le comte de M. de Nicolaÿ par son régisseur, Pascal Vérité, premier du nom, expert-géomètre et père de deux générations d'architectes. Celui-ci, décédé au début de l'année 1858, ne verra pas l'achèvement des travaux. L'appareilleur en chef est un certain Lalos du Mans. Les travaux de maçonnerie sont confiés à Joseph Corbin de Montfort-le-Rotrou et Dogué et Rocheteau de Pont-de-Gennes. D'après une minutieuse notice sur l'église de 1863 rédigée par le curé Carlet, la pierre de taille provient pour l'essentiel de Villaines-la-Carelle (près de Mamers), de Conflans-Sainte-Honorine pour les chapiteaux et la flèche, de Caen pour les tympans, la chaire, les autels et les bénitiers, de Mayet pour les voûtes, de Soulitré pour les contreforts, de Souligné-sous-Vallon pour le parvis et les marches. La charpente en fer est confectionnée par M. Marchand, serrurier au Mans.

La sculpture des tympans du portail et de la statuaire du clocher est réalisée par M. Cottereau, à l'exception des statues de la Vierge, de saint Aymard et de sainte Adélaïde attribuées à Damien. Le maître-autel et la chaire sont réalisés par M. Cottereau. On doit à l'atelier de Victor Cosnard au Mans les sculptures des piliers, des arcs, des chapiteaux et des clés de voûte. Les vitraux sont signés de l'atelier Lobin de Tours. Les peintures murales des chapelles sont l'œuvre de M. Renouard, de Paris, formé sous la direction de Viollet-Le-Duc à la Sainte-Chapelle. La notice descriptive de l'église de 1863, pourtant très exhaustive, ne fait aucune référence aux riches peintures du chœur et de l'abside, ce qui laisse penser qu'elles n'étaient pas encore réalisées à cette date. Celles-ci ne portent ni chronogramme ni signature, mais semblent également attribuables à Renouard, par rapprochement avec celles de l'église de Vion, près de Sablé, par exemple. L'édifice est pourvu de deux cloches, puis deux autres seront ajoutées par la suite.

La nouvelle église est consacrée à l'occasion d'une grande cérémonie, en présence des évêques du Mans et d'Orléans, le 28 septembre 1858. Le terrain entourant la chapelle des Nicolaÿ leur est cédé en 1860. En 1862, les reliques de Sainte Théodora, offertes par le pape Pie IX au marquis de Nicolaÿ, sont placées dans l'église dans une chasse réalisée par l'atelier Poussielque-Rusand, à qui l'on doit également les grilles, chandeliers et candélabres. L'édifice porte le vocable de l'Immaculée Conception, dont le dogme, figuré sur le tympan du portail central, a été proclamé le 8 décembre 1854. L'église de Montfort-le-Rotrou est donc l'une des premières à porter ce vocable. Peu de transformations ont été réalisées depuis la construction, la principale étant l'obturation des arcades sous le clocher à une époque inconnue. La toiture est réparée en 1967, puis la flèche en 1980 suite à la chute de la foudre. Les vitraux sont restaurés en 1952, 1973 et 1980. L'édifice est inscrit en totalité à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du 8 octobre 2007, principalement en raison de son décor intérieur sculpté et peint et de ses vitraux.

L'extérieur

L'église n'est pas orientée : le chœur se situe au nord et le portail donne sur la place Notre-Dame au sud. L'édifice présente un plan en croix latine, avec une nef à cinq travées et à deux bas-côtés, un transept saillant s'ouvrant sur deux chapelles, et un chœur prolongé d'une abside à cinq pans. Du côté de la place, il est précédé d'un perron monumental à garde-corps en pierre. L'église, inspirée du style gothique rayonnant, est construite en pierre de taille et en moellons de calcaire enduits, et couvert d'ardoise. Le décor d'architecture, d'une grande homogénéité, se caractérise par la répétition des ouvertures en arc brisé ou polylobées, des colonnettes à chapiteaux à motifs végétaux et une sculpture abondante.

Le vaisseau principal de la nef est couvert d'un grand toit à longs pans, tandis que les bas-côtés, moins élevés, sont couverts de chaque côté par cinq toits en bâtière successifs. La façade méridionale est dominée par le clocher qui s'élève au-dessus du portail central placé dans un arc brisé mouluré. Ce portail présente un tympan sculpté d'une représentation de la proclamation du dogme de l'Immaculée Conception par le pape Pie IX. Un décor végétal composé de feuillages et de fleurs sculptés orne les chapiteaux des colonnettes engagées, l'archivolte ainsi que gâble triangulaire également décoré d'un quadrilobe et de crochets. Celui-ci supporte une statue de la Vierge à l'Enfant placée devant une arcature trilobée supportée par six modillons. Le clocher est épaulé par deux contreforts surmontés de dais architecturés abritant les statues de saint Aymard et sainte Adélaïde, patrons des donateurs, ainsi que par deux tourelles polygonales dont celle de droite abrite un escalier en vis. Au second niveau, entre les deux statues, est placée une grande baie en arc brisé à trois lancettes et rose polylobée. Les contreforts s'affinent et sont couverts à leur sommet de motifs en écailles. L'horloge est placée entre deux oculi polylobés aveugles. Placé entre deux corniches dont les modillons sont en forme de crochets, le troisième niveau, celui des cloches, présente sur chaque face deux grandes baies géminées. Il est cantonné par les statues des quatre évangélistes protégées par des dais surmontés de petites flèches. Le quatrième et dernier niveau, ceinturé par un garde-corps ajouré de quadrilobes, comprend un tambour octogonal surmonté d'une flèche en pierre dont le sommet est orné d'une croix en fer forgé. La flèche, ornée de plusieurs rangées de motifs en écailles, est ajourée de quadrilobes et de fentes verticales. Les ouvertures trilobées sont surmontées de frontons triangulaires également percés de trilobes.

De part et d'autre de la tour du clocher, l'accès aux bas-côtés se fait par deux portes chanfreinées à linteaux sur coussinets, dont les tympans en arc brisé sont décorés d'une couronne végétale. On aperçoit, près de la porte de gauche, la première pierre du chantier de l'église sculptée de croix. Au sommet des murs, épaulés de contreforts, se trouvent des parapets ajourés de quadrilobes. Les murs latéraux des bas-côtés, rythmés de contreforts surmontés de gargouilles en forme de dragons, sont formés chacun d'une enfilade de cinq pignons. Chacun est ajouré d'une grande baie et surmonté d'un fleuron. Au-dessus apparaissent les fenêtres hautes de la nef et du transept, à deux lancettes surmontées d'un quadrilobe. Elles sont séparées les unes des autres par des contreforts reliés par une corniche ornée de festons.

Les mêmes contreforts et corniche ornent également les bras du transept et l'abside. Les pignons des deux bras du transept présentent un niveau d'arcatures surmonté d'une grande rose, ainsi qu'une petite baie à hauteur du comble. Chacun des cinq pans de l'abside est percé d'une grande baie. La sacristie est reliée à l'abside par un édicule en brique. Enchâssée dans la remise du presbytère, elle présente deux baies géminées ainsi qu'un oculus polylobé. Dans les espaces entre le chœur et les bras du transept prennent place deux chapelles. Celle de la Vierge, à l'ouest, présente un plan carré avec une petite abside à trois pans au nord ; celle de la famille de Nicolaÿ, à l'est, présente trois pans des côtés nord et est. Un couloir en briques la relie au promontoire du château.

L'intérieur

L'ensemble de l'édifice est voûté sur croisées d'ogives. Le décor sculpté, fait de motifs végétaux, se concentre sur les chapiteaux des piliers, les culs-de-lampe et les clés de voûte. Deux rangées d'arcs brisés sur piliers cylindriques sur base octogonale séparent la nef des bas-côtés. Ces piliers supportent les retombées des nervures des voûtes des bas-côtés, ainsi que les faisceaux de colonnettes engagées qui recueillent celles du vaisseau central. La travée sous clocher accueille un narthex à la suite de la porte principale, ainsi que l'escalier du clocher et les fonts baptismaux. Deux des vitraux des bas-côté ont un décor végétal et géométrique, avec deux cerfs s'abreuvant à une fontaine ; les autres présentent de grandes figures de saints en pied surmontant une scène de leur vie : saint Pascal Baylon (patron de Pascal Vérité qui suivit le chantier), saint René (patron de René Carlet curé et doyen de Montfort), saint Julien, saint Augustin, sainte Christine, sainte Jeanne de Valois, saint Louis et saint Henri, patrons de membres de la famille de Nicolaÿ. Les deux roses représentent le Christ entouré des douze rois de Juda et la Vierge entourée de douze anges. Le décor peint se cantonne, dans la nef et le transept, aux voûtes simplement ornées d'une imitation d'appareil de pierre de taille à joints rouges, et aux croix de consécration des piliers.

A l'inverse, les murs et les voûtes du chœur, de l'abside et des chapelles ont été intégralement peints. Les motifs géométriques, végétaux, de faux appareil ou de monogrammes répétitifs encadrent, dans le chœur, les figures en pied des saintes Elizabeth, Anne, Madeleine et Véronique, placées sous des dais architecturés. Elles surmontent des quadrilobes figurant un bâton, une étoile, une couronne et une épée, associés à des phylactères avec une inscription latine. La voûte présente un semis de fleurs et de lys sur fond bleu, ainsi que les figures de quatre docteurs de l’Église, saint Jérôme, saint Bernard, saint Augustin et saint Grégoire, entourées de rinceaux sur fond or. Un buste de la Vierge orne la clé de voûte. Les cinq pans de l'abside présentent un registre peint, sur fond doré, de scènes liées à la vie de la Vierge, à l'exception de la première qui figure Adam et Eve sous l'arbre de la connaissance. Suivent la Nativité, le Portement de croix, la Pentecôte, l'Annonciation et l'Assomption, scènes placées dans le désordre. La narration oppose ainsi la faute d'Eve sous le serpent triomphant, à l'extrémité gauche, au triomphe de la Vierge piétinant le serpent à droite. Au centre, la Vierge apparaissant derrière un autel avec le calice et l'hostie, devant lesquels se prosternent un esclave et un roi, s'inspire directement du tableau d'Ingres "La Vierge adorant l'Hostie". Le tympan de la porte de la sacristie est orné de branches de différents végétaux. La clé de voûte figure les armoiries de la famille de Nicolaÿ. Le vitrail central présente le Couronnement de la Vierge par le Christ, surmontés par la figure de Dieu le Père. En partie basse sont représentés, reprenant la tradition médiévale, les donateurs en prière, M. et Mme de Nicolaÿ, avec leurs armoiries respectives et la devise familiale "Laissez dire". De part et d'autre, sont représentés sainte Hélène, saint Pierre, saint Paul et saint Étienne, chacun surmontant deux scènes de sa vie. Sainte Hélène, représentée avec la vraie Croix, rappelle sans doute le vocable de l'ancienne église, Sainte-Croix.

Les chapelles sont également entièrement peintes, cette fois uniquement d'ornements géométriques, végétaux et de monogrammes, à l'exception du Sacré-Cœur du tympan de la porte du couloir du château. Les voûtes sont ornées de semis d'étoiles sur fond bleu. Dans la chapelle de la Vierge se trouvent une clé de voûte avec un ange portant un phylactère ("Ave Maria") et des vitraux représentant des scènes de la vie de la Vierge dans des médaillons pour l'un, saint Joseph, la Vierge à l'Enfant et saint Jean pour les autres. On y trouve également, au-dessus de l'autel, une statue de la Vierge à l'Enfant, de la Vierge de la Salette et de saint Joseph. Des inscriptions peintes font référence aux litanies de la Vierge. La chapelle de la famille de Nicolaÿ est truffée de références à cette famille, à travers les saints patrons figurés sur les vitraux, saint Maurice, saint Antoine, saint Roger, saint Aymard, saint Jean-Baptiste, sainte Adélaïde et saint Nicolas, mais aussi la devise "Laissez dire" sur le phylactère de l'ange à la clé de voûte, ainsi que les armoiries des donateurs sur le vitrail de l'oculus polylobé. La chapelle abrite sous l'autel les reliques de sainte Théodora derrière une grille en bronze doré, auxquelles se réfèrent les inscriptions latines sous la voûte (dont une est effacée).

Le mobilier de l'église présente également un grand intérêt de par sa richesse et son unité : autels néogothiques, chandeliers, stalles, prie-Dieu assortis aux décors muraux. La chaire en pierre présente un abondant décor sculpté. On notera également, dans le bras ouest du transept, un tableau représentant la translation des reliques de sainte Théodora devant l'église de Montfort, peint par Pils vers 1863 : ce tableau, qui se trouvait au château jusqu'en 1958, a été classé Monument historique en 1979. Hormis l'église, fidèlement reproduite, la vue du bourg est imaginaire. Le Christ en croix du XVIIIe siècle et le tableau du XVIIe siècle représentant le Christ sur le chemin de croix, ont été inscrits Monuments historiques respectivement en 1982 et en 1990. Ils proviennent vraisemblablement de l'ancienne église Sainte-Croix.

Les murs de la tribune et l'escalier qui y conduit présentent de nombreux graffiti laissés par les visiteurs depuis la construction de l'église jusqu'au milieu du XXe siècle. Y figurent des signatures, des dessins (principalement des visages), des dates. On trouve notamment une représentation maladroite de l'église accompagnée d'un probable autoportrait du dessinateur coiffé d'un chapeau melon. Des allusions aux guerres sont également inscrites : "prisonnier le 12 janvier 1871", "guerre 2 août 1914 11 novembre 1918", "grande guerre 1939"...

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise, pierre en couverture
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    3 vaisseaux
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe polygonale
    • toit en bâtière
    • flèche polygonale
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier intérieur : escalier en vis en maçonnerie
  • État de conservation
    bon état
  • Techniques
    • sculpture
    • vitrail
    • peinture
    • ferronnerie
  • Représentations
    • ornement géométrique, croix
    • ornement végétal, feuillage, fleur, couronne végétale
    • ornement figuré
    • ornement cosmique, étoile
    • ornement en forme d'objet, épée, couronne
    • ornement a chiffre, monogramme
    • représentation figurative, scène chrétienne, Vierge à l'Enfant, saint, sainte, Couronnement de la Vierge, vie de la Vierge, Eve, Adam, Evangéliste, Christ
    • ornement animal, dragon, cerf
  • Précision représentations

    Décor extérieur :

    Motifs végétaux (feuillages, crochets) récurrents à l'intérieur comme à l'extérieur : chapiteaux des piliers et colonnettes, culs-de-lampe, clés de voûte...

    Tympan du portail principal sculpté d'une représentation de la proclamation du dogme de l'Immaculée Conception par le pape Pie IX, tympans des portes latérales ornés de couronnes végétales.

    Tour du clocher ornée des statues de la Vierge à l'Enfant, saint Aymard, sainte Adélaïde, des quatre évangélistes et surmontée d'une croix en ferronnerie.

    Pignons des murs latéraux ornés de fleurons et de gargouilles en forme de dragons.

    Décor intérieur :

    Dans la nef, vitraux à décor végétal et géométrique, avec deux cerfs s'abreuvant à une fontaine, ou avec de grandes figures de saints en pied surmontant une scène de leur vie : saint Pascal Baylon, saint René, saint Julien, saint Augustin, sainte Christine, sainte Jeanne de Valois, saint Louis et saint Henri. Roses du transept représentant le Christ entouré des douze rois de Juda et la Vierge entourée de douze anges. Faux appareil de pierre de taille à joints rouges sur la voûte, croix de consécration peintes sur les piliers.

    Murs et les voûtes du chœur, de l'abside et des chapelles entièrement peints de motifs géométriques, végétaux, de monogrammes, de faux appareil ou de semis d'étoiles, représentation des saintes Elizabeth, Anne, Madeleine et Véronique, des bustes des saints Jérôme, Bernard, Augustin et Grégoire. Objets peints : bâton, épée, couronne, étoile. Murs de l'abside peints de scènes bibliques, Adam et Eve, la Nativité, le Portement de croix, la Vierge adorant l'hostie, la Pentecôte, l'Annonciation et l'Assomption. Vitraux représentant le Couronnement de la Vierge, les donateurs en prière, sainte Hélène, saint Pierre, saint Paul et saint Etienne, des scènes de la vie de la Vierge, saint Joseph, la Vierge à l'Enfant, saint Jean, saint Maurice, saint Antoine, saint Roger, saint Aymard, saint Jean-Baptiste, sainte Adélaïde et saint Nicolas.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Protections
    inscrit MH, 2007/10/08
  • Précisions sur la protection

    2007/10/08 : inscrit MH

  • Référence MH

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Sarthe ; 122 AC 148. 1835 : clocher de l'église de Montfort-le-Rotrou.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 1 F 14. 1687-1781 : fabrique de Montfort-le-Rotrou.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 18 J 574 et 762. Collection Paul Cordonnier, commune de Montfort-le-Rotrou.

  • Archives départementales de la Sarthe ; L 276. 1793 : suppression d'une chapelle seigneuriale dans l'église de Montfort-le-Rotrou.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 1 Mi 1343 (R 146). 1800-1873 : délibérations du conseil municipal de Montfort-le-Rotrou.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 2 O 207/7. 1802-1860 : église de Montfort-le-Rotrou.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 1 Q 64. 1801 : statistique des biens nationaux conservés pour un service public.

  • Archives départementales de la Sarthe ; ; 4 V 4. 1835-1836 : tour du clocher de l'église de Montfort-le-Rotrou.

  • Archives diocésaines du Mans ; boîtes 1031 et 1032. Papiers concernant la paroisse de Montfort-le-Rotrou.

  • Archives municipales de Montfort-le-Gesnois ; 2 M 1 à 6. 1802-1984 : église de Montfort-le-Rotrou.

  • DRAC des Pays de la Loire. Documentation CRMH : église Notre-Dame de Montfort-le-Gesnois.

Bibliographie

  • BERGEOT, Karine, DAVOUST, Pierre, LEDUC-GUEYE, Christine, PALONKA-COHIN, Anetta [et al.]. Les églises de la Sarthe. Le Mans : éditions de la Reinette, 2006.

  • BOUDIN, Jérôme. Inventaire des églises du doyenné de Montfort. Mémoire de Master I, Université du Maine, t. II.

    p. 71-74
  • CARLET, René. Notice sur l'église de Montfort-le-Rotrou et ses beautés archéologiques. Le Mans, Leguicheux-Gallienne, 1863.

  • DEBUISSER, J.-P. Histoire de Pont-de-Gennes, Montfort-le-Rotrou, Saussay (avant 1789). Pont-de-Gennes : 1981.

    p. 16-18, 80-81
  • Le patrimoine des communes de la Sarthe. Paris : Flohic éditions, 2000. 2 vol.

    p. 1205
  • NICOLAY de, Christian. En feuilletant les archives familiales. Paris : 1986.

    p. 194
  • NICOLAY de, Jean. Montfort à travers mille ans d'histoire. Mesnil-sur-l'Estrée : Imprimerie Nouvelle Firmin Didot, 2008.

    p. 195, 203, 209, 229, 233
  • PESCHE, Julien-Rémy. Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, t. 1, 1829. Réédition Paris : Lorisse, 1999.

    p. 154-155
  • ROBVEILLE, Alphonse. Montfort-le-Gesnois, seigneurie et paroisse de Montfort-le-Rotrou. Paris : Res Universis, 1991.

    p. 28, 36, 38, 42-52, 60-63, 76, 80-81, 87-93

Périodiques

  • FROGER, Louis. La paroisse de Montfort-le-Rotrou. La Province du Maine, 1913.

    p. 168-170, 283-285

Documents figurés

  • Cartes postales anciennes, commune de Montfort-le-Gesnois. (Archives départementales de la Sarthe ; 2 Fi).

  • XIXe siècle : dessins et gravures du bourg, de l'église et du château de Montfort-le-Rotrou. (Archives départementales de la Sarthe ; 18 J 762).

  • 1836 : plans cadastraux napoléoniens de Montfort-le-Rotrou et Pont-de-Gennes. (Archives départementales de la Sarthe ; PC\208 et 244).

  • 1835 : plans du clocher de l'ancienne église de Montfort-le-Rotrou. (Archives départementales de la Sarthe ; 4 V 4).

  • 2e moitié du XIXe siècle : plan de l'église et du jardin du presbytère de Montfort-le-Rotrou. (Archives diocésaines du Mans ; boîte 1032).

  • Vers 1844 : plans pour l'aménagement d'un couloir entre le château et l'ancenne église de Montfort-le-Rotrou. (Archives municipales de Montfort-le-Gesnois ; 2 M 2).

  • 1859 : plan du terrain et de la chapelle de l'église de Montfort-le-Rotrou à céder à M. de Nicolaÿ, par Nourry-Blottin. (Archives municipales de Montfort-le-Gesnois ; 2 M 4).

  • S. d. (1858 ou postérieur) : lithographie de l'inauguration de l'église de Montfort-le-Rotrou, d'après un croquis de M. Moullin, non datée. (Collection particulière).

Annexes

  • L'ancienne église Sainte-Croix de Montfort-le-Rotrou.
  • Le projet de reconstruction de l'église de Montfort-le-Rotrou.
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Pays du Perche sarthois
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