• inventaire topographique, quartier Bas-Chantenay
Cité ouvrière Arthur Benoît, avenue Arthur-Benoît
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bas-Chantenay - Nantes
  • Commune Nantes
  • Adresse avenue Arthur-Benoît
  • Cadastre IV 3 à 66  ; IV 6 à 80-393-394
  • Précisions anciennement commune de Chantenay
  • Dénominations
    lotissement
  • Appellations
    Cité du Bois Hardy ou Arthur Benoît

En 1905, la "Société Nantaise Anonyme d'Habitations salubres et à bon marché", représentée par le docteur Bertin et un groupe d'industriels chantenaysiens, acquiert des terres agricoles au Bois Hardy, quartier à l'extrémité ouest de Chantenay. Après concours, les architectes Louis Capelle et Gabriel Guchet sont choisis pour la construction des premiers logements individuels avec jardins de Chantenay : lotissement de 19 maisons jumelles s'organisant avec un système de voirie en boucle et pavillon du concierge l'entrée. Le programme précise qu'il « sera tenu compte non seulement de l'économie de la dépense et de la bonne disposition des habitations, mais aussi de la variété et de l'esthétique susceptible de donner à l'ensemble du groupe un aspect plus agréable et pittoresque. » Des industries, comme l'usine Kuhlmann ou la Raffinerie de Chantenay, possèdent des terrains dans cette cité et les maisons construites sont destinées à leurs employés. Des propriétaires individuels peuvent aussi accéder à ces habitations. En 1931, des travaux sont effectués : réfection des voies, installation de caniveaux, alimentation en eau potable, éclairage des rues, évacuation des eaux usées. L'architecte Gabriel Guchet est en charge de ces travaux. En mars 1932, les propriétaires se regroupent en association syndicale autorisée. La cité du Bois Hardy prend le nom de cité Arthur Benoît ; né en 1843, il est successivement officier de cuirassiers, Président du tribunal de Commerce de Nantes et Conseiller Municipal de Nantes en 1892 ; il est mort en 1923. Au cours des dernières décennies, les maisons sont modifiées. Des extensions et des rehaussements sont construits ainsi que des modifications d'ouvertures, qui altèrent la qualité architecturale initiale.

Les maisons de la cité Arthur Benoît sont construites à l'écart de la rue du Bois Hardy et forment un lotissement avec une voirie en boucle organisée en "avenues n° 1 et n° 2". Construites dans une maçonnerie de granit en opus incertum, sur un soubassement enduit, les maisons présentent des pignons enduits. Des couvertures à deux versants en tuiles mécaniques, remplacées occasionnellement par de l'ardoise, surmontent les habitations. Un ancien mur de clôture maçonné en pierres borde le lotissement sur son côté sud. Chaque maison est composée de deux logements avec, pour chacun, une cuisine, une salle commune et une à deux chambres. Six types de maisons sont relevés : - au sud de la Cité, avenue n°2 : quatre maisons jumelles en T inversé avec pour chaque habitation un plan en L, - au cœur du lotissement : cinq maisons jumelles de plan rectangulaire, - au nord, avenue n°1 : cinq maisons jumelles en T (terrains appartenant aux établissements Kuhlmann), - le long de la rue du Bois-Hardy : trois maisons jumelles de plan rectangulaire, - angle sud-ouest du lotissement : une maison jumelle de plan rectangulaire simple, - angle nord-ouest du lotissement : une maison jumelle à étage. La maison du concierge est construite selon un plan en L à l'entrée de la Cité.

  • Murs
    • pierre
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    tuile mécanique
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à deux pans
    • demi-croupe
  • Jardins
    carré de jardin
  • Typologies
    lotissement ouvrier
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée

La cité Arthur Benoît est le premier exemple de lotissement de maisons ouvrières sur la région nantaise.

Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2012