Dossier d’œuvre architecture IA85001753 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Commune de Luçon
Cimetière, rue du Cimetière
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Luçon (commune) - Luçon
  • Commune Luçon
  • Adresse rue du Cimetière
  • Cadastre 1816 A 466  ; 1845 C 1089  ; 2005 AE 198

Après l'abandon du cimetière de l'église paroissiale Saint-Mathurin, la municipalité s'empare, en 1794, d'un terrain situé à l'est de la ville pour y pratiquer les inhumations (parcelle A 466 du cadastre de 1816). Les pourparlers avec le propriétaire du terrain, le citoyen Mariteau, sont difficiles et la vente n'intervient qu'en 1803. Une première extension vers le nord, assez modeste, a lieu en 1842 grâce à l'acquisition d'une parcelle appartenant à la dame Giraudeau, veuve Poye d'Avant (parcelle A 558 du cadastre de 1816). Un mur de clôture est édifié sous la direction de l'entrepreneur J Ballereau. Suite à l'achat de plusieurs parcelles au nord de l'enclos en 1873 (essentiellement parcelles C 1090 à 1097 du cadastre de 1845), le terrain est à nouveau agrandi et, cette fois-ci, sa superficie est doublée. Un nouveau mur de clôture est alors construit, sous la direction de l'architecte de la Ville Léon Ballereau. Depuis cette date, le périmètre du cimetière n'a pas été modifié, si ce n'est suite à l'acquisition d'un terrain du côté ouest en 1923, pour y construire la maison du gardien ; les plans de cette maison sont de Raynaud, directeur de travaux, et sont exécutés en 1924 par l'entrepreneur luçonnais Ferdinand Théau. Quelques années plus tard, le portail d'entrée est édifié, avec une grille en fer forgé. L'architecte de la Ville, Emile Bordelais, dresse les plans en 1928 ; les travaux sont exécutés en 1930 - la maçonnerie par l'entrepreneur luçonnais Giraud, la grille par les serruriers nantais Ménard et Herra. Le cimetière de Luçon est remarquable par le nombre important de ses chapelles funéraires - plus de soixante oeuvres. Certains tombeaux sont eux aussi de grande qualité, tout comme le portail d'entrée avec sa grille en fer forgé. Le tombeau le plus ancien date de 1817 ; il se trouve dans l'enclos funéraire de la famille Lepeltier. Nous n'avons ouvert que quelques dossiers individuels sur des chapelles ou des tombeaux ; beaucoup d'autres sont reproduits dans ce dossier.

  • Techniques
    • sculpture
    • ferronnerie
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Le cimetière de Luçon est remarquable pour plusieurs raisons : le nombre important de ses chapelles funéraires (une soixantaine), leur intérêt stylistique ainsi que celui de plusieurs tombeaux, enfin la qualité architecturale du portail et de la grille d'entrée.

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 Q 200. Procès-verbal d'estimation de l'église paroissiale Saint-Mathurin et des deux parties du cimetière, en vue de leur vente comme bien national, le 29 thermidor IV (16 août 1796). La soumission est rejetée.

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 O 396. Dossier sur le cimetière (1841-1884) : - Lettre du sous-préfet au maire, en 1884, retraçant l'histoire du cimetière (création en 1794, agrandissements en 1842 et 1873). - Vente de la parcelle A 558 par la veuve Poye d'Avant à la Ville, le 20 avril 1842, en vue d'une première extension du cimetière. - Vente des parcelles C 1090 à 1097 à la Ville, en 1873, en vue de la seconde extension du cimetière.

  • Archives départementales de la Vendée ; E dépôt 128. 2 M 3. Important dossier sur le cimetière (XIXe-XXe siècles) :

    - Pièces concernant l'extension de 1842, en particulier la construction du mur de clôture sous la direction de l'entrepreneur J Ballereau.

    - Pièces concernant l'extension de 1873, en particulier la construction du nouveau mur de clôture sous la direction de l'architecte de la Ville, Léon Ballereau.

    - Pièces sur la construction d'un ossuaire (1894-1896) sous la direction de l'architecte de la Ville, Emile Bordelais.

    - Pièces sur la construction de la maison du gardien (1923-1924) d'après les plans de Raynaud, directeur des travaux.

    - Pièces sur la construction du portail, avec une grille en fer forgé (1927-1931), sous la direction de l'architecte de la Ville, Emile Bordelais ; les entrepreneurs sont le maçon luçonnais Giraud et les serruriers nantais Ménard et Herra.

Documents figurés

  • Plan de la ville par Claude Masse. Dessin aquarellé, par Claude Masse, ingénieur du roi, en 1704. (Bibliothèque du Génie de Vincennes ; Ms 505 (f° 131h), feuille 56). (Bibliothèque du Génie ; Ms 505 (f° 131h), feuille 56).

  • Plan d'agrandissement du cimetière actuel, le 14 mars 1873. (Archives départementales de la Vendée ; 1 OO 396:1).

  • Vue panoramique de la peinture monumentale.

  • Coupe et élévation au 1:50e, par Raynaud, 20 février 1923. (Archives départementales de la Vendée ; (Fi) E dépôt 128, 2 M 3:9).

  • Dessin, élévation au 1:20, par Emile Bordelais, 25 juin 1928. (Archives départementales de la Vendée ; (Fi) E dépôt 128, 2 M 3:7).

  • Dessin aquarellé au 1:10e, 25 mars 1912. (Historial de la Vendée).

  • Dessin : vase provenant de la fontaine place des Acacias. (Historial de la Vendée).

Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général