Dossier d’œuvre architecture IA72000793 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Château de la Perrière
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lude (Le) - Le Lude
  • Commune Saint-Germain-d'Arcé
  • Lieu-dit la Perrière
  • Cadastre 1811 C1 3  ; 1846 C5 541 à 543, 534 ; 2008 ZO 366
  • Dénominations
    château
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, colombier

Les vestiges du château de la Perrière témoignent de l'existence d'un ensemble castral important et soigné. Deux accès au site co-existaient : la première entrée, la principale, par le sommet de la colline devait longer une ancienne motte sommitale abandonnée au profit de ce nouvel ensemble implanté à flanc de coteau ; la seconde entrée est celle de la basse-cour pour les visiteurs venant de la vallée et du bourg. Un logis, aujourd'hui très mutilé, barrait la plate forme. Il se composait essentiellement d'une grande salle à cheminée en rez-de-chaussée. Il fut complété par de petites salles voûtées d'ogives sur deux niveaux qui le reliait au coteau. Au début du XVIe siècle, cet ensemble fut agrandi d'une tour de latrines (4 places sur deux niveaux) et d'une sorte de "studiolo" placé entre la salle basse et la tour de latrines. Ce studiolo formé de deux travées d'ogives conserve encore les traces d'un décor peint figurant deux personnages dans une fenêtre géminée surmontée d'un quadrilobe. En contrebas sur le flanc du coteau est implanté un logis quasi entièrement enterré côté cour dont la façade antérieure donne sur la vallée. Ce logis raccourci et remanié est couvert d'une charpente portant la date de 1789. L'ensemble était enfermé de murs raccordés sur un colombier polygonal. Dans la basse cour une grande dépendance était constituée d'un cellier bas demi enterré et d'une grange aujourd'hui modernisée. Pour nous il s'agit d'un ensemble fortifié construit le long de la Fare appartenant probablement à une ligne de fortification frontière entre les provinces d'Anjou et du Maine.

Le logis de la Perrière est aujourd'hui très mutilé. En l'absence de fouille archéologique et de recherche d'archive approfondie, on constate que la cour haute est bordée de deux bâtiments jadis reliés entre eux par un mur de clôture sur lequel est bâti un colombier. Il est possible de supposer que ces deux bâtiments pouvaient être reliés par une grande salle dont on ne voit plus aujourd'hui que le pignon et les vestiges de la grande cheminée. La partie haute de ces vestiges paraît la plus récente (XIVe siècle ?). La partie basse, bien que remaniée en 1789 (date portée sur la charpente) et raccourcie à l'ouest, pourrait dater du XIIIe siècle (vestige de l'arrachement d'une baie et appareil de pierre de taille du pignon est). La basse-cour est encore bordée par une vaste grange aujourd'hui très remaniée qui pourrait elle aussi dater du XIVe siècle. En 1503, Antoine de Vallory est seigneur de la Perrière. En 1640, Jean Bouju est seigneur de la Perrière et de Dommier. En 1812, d'après les matrices cadastrales, la Perrière est incluse dans un grand domaine qui réunit La Roche, La Chaise et la Guérinnière appartenant aux Kergu.

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle
    • Principale : limite 16e siècle 17e siècle
    • Principale : 1er quart 16e siècle
  • Murs
    • meulière
    • silex
    • calcaire
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile plate, ardoise
  • Couvrements
    • voûte d'ogives bombée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • État de conservation
    inégal suivant les parties, restauré, remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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