Dossier collectif des édifices « maisons » de VAIGES

 

Les bases de référence sont constituées du cadastre de 1842 (1838 pour les communes de Saint-Georges-sur-Erve et Saulges), du recensement des populations de 1841 (exceptionnellement de celui de 1846) et de l’enquête d’inventaire menée entre 2002 et 2008 sur le terrain de la Communauté de communes d’Erve-et-Charnie. Le plan terrier de 1772 a pu également être utilisé.

 

La définition d’une maison : il s’agit d’un édifice dont la fonction essentielle est l’habitation de l’homme, parfois complété d’une fonction commerciale à travers une boutique et accompagné d’une ou plusieurs dépendances.

 

La part des maisons dans l’habitat

 

 

% population vivant dans le bourg (recensement 1841)

Nombre de maisons dans l’habitat du bourg (enquête inventaire)

Nombre de maisons dans l’habitat hors bourg (enquête inventaire)

Nombre de maisons dans l’habitat de la commune (enquête inventaire)

38%

126/140 (92%)

4/119 (3%)

130/259 (51%)

 

 

La répartition des maisons en fonction de la typologie

 

La typologie est établie en fonction de l’importance des remaniements entrepris après l’établissement du cadastre en 1842.

Type I : maison conservée dans son aspect antérieur à 1842

Type II : maison remaniée en façade (la morphologie ancienne est conservée).

Type III : maison complètement remaniée ou reconstruite au même emplacement.

Type IV : maison construite ex nihilo après le cadastre de 1842

 

Adresse ou lieu-dit

Type

Dénominations successives et actuelle

Ancienne gare (rue de l’) 2-4

II

 

Bazouge (route de la) 8,

Anciennement le Cormier

III

 

Bazouge (route de la) 10,

Anciennement le Cormier

IV

 

Bazouge (route de la) 12,

Anciennement le Cormier

III

 

Bazouge (route de la) 14

IV

 

Canal (rue du) 2, 1ère maison

II

garage

Canal (rue du) 2, 2e maison

IV*

 

Canal (rue du) 4, 1ère maison

IV*

 

Canal (rue du) 4, 2e maison

IV*

dépendance

Canal (rue du) 6

I

 

Canal (rue du) 14

III

 

Chémeré-le-Roi (route de) 1, anciennement les Croix

IV

 

Chémeré-le-Roi (route de) 3, anciennement les Croix

IV*

 

Chémeré-le-Roi (route de) 4, anciennement les Croix

IV

 

Chémeré-le-Roi (route de) 5, anciennement les Croix

IV*

 

Chémeré-le-Roi (route de) 7, anciennement les Croix

IV*

 

Croix (rue des) 1,

Anciennement les Croix

III

 

Croix (rue des) 2,

Anciennement les Croix

II

 

Croix (rue des) 3, 1ère maison,

Anciennement les Croix

II

 

Croix (rue des) 3, 2e maison,

Anciennement les Croix

II

 

Croix (rue des) 4,

Anciennement les Croix

II

 

Croix (rue des) 5,

Anciennement les Croix

III

 

Croix (rue des) 7,

Anciennement les Croix

IV

 

Croix (rue des) 9, 1ère maison,

Anciennement les Croix

IV

 

Croix (rue des) 9, 2e maison,

Anciennement les Croix

II

resserre

Croix (rue des) 11,

Anciennement les Croix

III

 

Croix (rue des) 13,

Anciennement les Croix

II

 

Croix (rue des) 17,

ancien presbytère

II

maison

Ecoles (rue des) 2

III

 

Ecoles (rue des) 4

III

 

Ecoles (rue des) 6

III

 

Ecoles (rue des) 8

III

 

Ecoles (rue des) 10

III

 

Eglise (place de l’) 5

III

 

Eglise (place de l’) 7

III

hôtel de voyageurs, actuellement maison

Eglise (place de l’) 11, 1ère maison,

III

 

Eglise (place de l’) 11, 2e maison,

III

 

Eglise (place de l’) 13-15

III

 

Eglise (place de l’) 17

III

 

Fief-aux-Moines (rue du) 1

III

 

Fief-aux-Moines (rue du) 2 ; Eglise (place de l’) 1

III

 

Fief-aux-Moines (rue du) 3

III

 

Fief-aux-Moines (rue du) 5

II

ferme

Fief-aux-Moines (rue du) 6,

anciennement le Fief-aux-Moines

III

 

Fief-aux-Moines (rue du) 7,

anciennement le Fief-aux-Moines

IV

 

Fief-aux-Moines (rue du) 8-10,

anciennement le Fief-aux-Moines

II

 

Fief-aux-Moines (rue du) 9,

anciennement le Fief-aux-Moines

III

 

Fief-aux-Moines (rue du) 11,

anciennement le Fief-aux-Moines

IV

 

Fief-aux-Moines (rue du) 12,

anciennement le Fief-aux-Moines

III

 

Fief-aux-Moines (rue du) 13,

anciennement le Fief-aux-Moines

III

 

Fief-aux-Moines (rue du) 14-16

IV

 

Fief-aux-Moines (rue du) 15,

anciennement le Fief-aux-Moines

IV

 

Fief-aux-Moines (rue du) 18

IV

 

Fief-aux-Moines (rue du) 21,

anciennement le Fief-aux-Moines

IV

 

Mans (route du) 1

IV

 

Mans (route du) 2

II

 

Mans (route du) 3

IV

 

Mans (route du) 4

II

 

Mans (route du) 6

IV*

 

Mans (route du) 12 ; Bazouge (route de la) 1

IV

presbytère, actuellement mairie, bibliothèque et garderie d’enfants

Mans (route du) 15

IV

 

Mans (route du) 18,

anciennement la Petite Vigne

IV*

 

Mans (route du) 20-22

IV

 

Mans (route du) 23

IV

 

Mans (route du) 24

IV

 

Mans (route du) 28,

anciennement les Croix

III

 

Mans (route du) 30,

anciennement les Croix

IV*

 

Mans (route du) 32,

anciennement les Croix

IV*

 

Marché (place du) 2

II

 

Marché (place du) 4

III

 

Marché (place du) 6

III

 

Marché (place du) 8

III

 

Marché (place du) 10

II

 

Marché (place du) 12, 1ère maison

III

 

Marché (place du) 12, 2e maison

III

 

Marché (place du) 12, 3e maison

III

 

Marché (place du) 12, 4e maison

III

 

Marché (place du) 14

III

 

Richebourg (rue de) 1

III

 

Richebourg (rue de) 3

III

 

Richebourg (rue de) 5

II

 

Richebourg (rue de) 7

IV

 

Robert-Glétron (rue) 2

III

 

Robert-Glétron (rue) 3, 1ère maison

IV

 

Robert-Glétron (rue) 3, 2e maison

IV

 

Robert-Glétron (rue) 4

III

 

Robert-Glétron (rue) 5

IV

 

Robert-Glétron (rue) 6

IV

 

Robert-Glétron (rue) 7

III

 

Robert-Glétron (rue) 8

IV

 

Robert-Glétron (rue) 9

III

 

Robert-Glétron (rue) 11

III

 

Robert-Glétron (rue) 12

III

 

Robert-Glétron (rue) 13

III

 

Robert-Glétron (rue) 14

IV

 

Robert-Glétron (rue) 15

III

 

Robert-Glétron (rue) 16

III

 

Robert-Glétron (rue) 17, 1ère maison

III

 

Robert-Glétron (rue) 17, 2e maison

III

 

Robert-Glétron (rue) 18

II

 

Robert-Glétron (rue) 19-21

III

 

Robert-Glétron (rue) 20

IV

 

Robert-Glétron (rue) 22

IV

 

Robert-Glétron (rue) 23

III

 

Robert-Glétron (rue) 24

IV*

 

Robert-Glétron (rue) 25

III

 

Robert-Glétron (rue) 26

II

 

Robert-Glétron (rue) 27-29

IV*

 

Robert-Glétron (rue) 28

IV

 

Robert-Glétron (rue) 30,

Grande-Courbe (la), anciennement les Tuileries

III

 

Robert-Glétron (rue) 31-33

IV

bibliothèque, puis mairie, actuellement immeuble à logements

Robert-Glétron (rue) 35

IV

 

Robert-Glétron (rue) 37

IV

 

Robert-Glétron (rue) 39

IV

 

Robert-Glétron (rue) 43

IV

 

Robert-Glétron (rue) 45

IV

 

Robert-Glétron (rue) 47

IV

bureau de poste, actuellement maison

Robert-Glétron (rue) 49

IV

 

Robert-Glétron (rue) 51

IV

 

Sports (rue des) 1,

anciennement le Marchis**

II

 

Sports (rue des) 3,

anciennement le Marchis**

II

 

Sports (rue des) 4,

anciennement le Haut-Ormeau**

II

 

Sports (rue des) 6,

anciennement le Haut-Ormeau**

II

 

Sports (rue des) 8,

anciennement le Haut-Ormeau**

III

 

Sports (rue des) 10

IV

 

Tripot (rue du) 1ère maison

II

 

Tripot (rue du) 2e maison

II

 

Bagatelle (rue des rosiers)

IV*

 

Surprise (rue des rosiers)

IV

 

Croix (la)

IV

 

Lune (la)

IV

 

Oiseaux (les)

III

 

Oignonnais (les)

IV

 

Total : 130 maisons

 

 

* Maisons construites dans le deuxième quart du XIXe siècle.

**Ces cinq maisons, rattachées au bourg au XIXe siècle, ont été regroupées dans le dossier électronique Renabl dans les deux dossiers de dénomination « écart » (le Marchis, le Haut-Ormeau).

Les 13 maisons les plus caractéristiques de leur catégorie sont surlignées en gras.

 

 

La répartition des maisons en fonction de la typologie

 

Type I

Type II

Type III

Type IV

Total

1 (<1%)

21 (18%)

52 (39%)

56 (42%)

130

 

Plus des quatre-cinquièmes des maisons (42%) ont été bâtis ex nihilo après1842. Une proportion presque aussi importante de maisons (39%) figure sur le plan cadastral de 1842 mais elles ont été fortement reprises dans leur gros-œuvre et leurs toitures, voire totalement reconstruites au même emplacement. Moins d’une maison sur cinq (18%) a connu des remaniements plus limités, sans reconstruction de la charpente. Une seule, la maison du 6 rue du Canal, avait pratiquement conservé en 2004 sa forme et ses façades antérieures à 1842.

 

 

Maisons détruites entre 1772 et 2004

 

Adresse ou lieu-dit

Localisation ou références cadastrales (1842)

Date de destruction

Chappe (la)

au sud des Torlais

entre 1773 et 1842

Ecrille (l’)

J 126

avant 1982

Girardière (la)

près de la ferme de Beauvais

avant 1773

Petit-Bailleul (le)

près du Tertre

avant 1772

Petite-Gadilleraie (la)

I 23

avant 1982

Rochinette

A 40

entre 1906 et 1982

Vieilles-Vignes (les)

E 297

avant 1982

 

 

 

Le bâti des maisons en 2004

 

 

Le nombre moyen théorique de bâtiments par édifice « maison »

178 bâtiments ont été repérés dans 133 maisons, soit une moyenne théorique de 1,49 bâtiment par maison.

 

 

La répartition des maisons selon le nombre de bâtiments

 

1 bâtiment

2 bâtiments

3 bâtiments

4 bâtiments

5 bâtiments

6 bâtiments

108 (81%)

12 (9%)

9 (7%)

2 (2%)

 1 (<1%)

1 (<1%)

 

Quatre-cinquièmes des maisons (81%) sont constitués d’un logis sans dépendance isolée. Moins d’un dixième (9%) possède une dépendance isolée et près de la même part deux dépendances isolées (7%). Deux maisons possèdent quatre bâtiments (7 place de l’église ; 2 place du marché), une cinq (26 rue Robert-Glétron) et une six (ancien presbytère, 17 rue des Croix).

 

Le logis et ses dépendances

 

Adresse ou lieu-dit

Nombre de bâtiments

Dépendances

Dépendances isolées

Ancienne gare (rue de l') 2-4

1

grenier, café

 

Bazouge (route de la) 8,

anciennement le Cormier

1

grenier

 

Bazouge (route de la) 10,

anciennement le Cormier

1

grenier

 

Bazouge (route de la) 12,

anciennement le Cormier

1

grenier

 

Bazouge (route de la) 14

1

grenier, étable-grange-remise

 

Canal (rue du) 2, 1ère maison

1

grenier

 

Canal (rue du) 2, 2e maison

1

grenier

 

Canal (rue du) 4, 1ère maison

1

grenier

 

Canal (rue du) 4, 2e maison

1

grenier

 

Canal (rue du) 6

3

grenier

étable-grange

dépendance

Canal (rue du) 14

1

grenier

 

Chémeré-le-Roi (route de) 1, anciennement les Croix

1

grenier

 

Chémeré-le-Roi (route de) 3, anciennement les Croix

1

grenier, cellier

 

Chémeré-le-Roi (route de) 4, anciennement les Croix

1

grenier

 

Chémeré-le-Roi (route de) 5, anciennement les Croix

3

grenier, cellier

dépendance

dépendance

Chémeré-le-Roi (route de) 7, anciennement les Croix

3

grenier

atelier

dépendance

Croix (rue des) 1,

anciennement les Croix

1

grenier, cellier

 

Croix (rue des) 2,

anciennement les Croix

1

grenier

 

Croix (rue des) 3, 1ère maison,

anciennement les Croix

1

grenier

 

Croix (rue des) 3, 2e maison,

anciennement les Croix

1

grenier

 

Croix (rue des) 4,

anciennement les Croix

1

grenier

 

Croix (rue des) 5,

anciennement les Croix

2

grenier, cellier

dépendance

Croix (rue des) 7,

anciennement les Croix

1

grenier

 

Croix (rue des) 9, 1ère maison,

anciennement les Croix

1

grenier, cellier

 

Croix (rue des) 9, 2e maison,

anciennement les Croix

1

grenier

 

Croix (rue des) 11,

anciennement les Croix

1

grenier

 

Croix (rue des) 13,

anciennement les Croix

1

grenier

 

Croix (rue des) 17,

ancien presbytère

6

grenier, cellier

remise

écurie-grange

fournil

poulailler

dépendance

Ecoles (rue des) 2

1

grenier, café

 

Ecoles (rue des) 4

1

grenier, boutique

 

Ecoles (rue des) 6

1

grenier, boutique

 

Ecoles (rue des) 8

1

grenier, boutique

 

Ecoles (rue des) 10

1

grenier, boutique

 

Eglise (place de l') 5

1

grenier, boutique

 

Eglise (place de l') 7

4

grenier, boutique

dépendance

dépendance

dépendance

Eglise (place de l') 11, 1ère maison,

1

grenier

 

Eglise (place de l') 11, 2e maison,

1

grenier

 

Eglise (place de l') 13-15

1

grenier, boutique

 

Eglise (place de l') 17

1

grenier, café, boutique

 

Fief-aux-Moines (rue du) 1

1

grenier, boutique

 

Fief-aux-Moines (rue du) 2 ; Eglise (place de l') 1

1

grenier

 

Fief-aux-Moines (rue du) 3

1

grenier, boutique

 

Fief-aux-Moines (rue du) 5

3

grenier

étable-grange

porcherie

Fief-aux-Moines (rue du) 6,

anciennement le Fief-aux-Moines

1

grenier, boutique

 

Fief-aux-Moines (rue du) 7,

anciennement le Fief-aux-Moines

2

 

grenier, café

écurie-grange-remise

Fief-aux-Moines (rue du) 8-10,

anciennement le Fief-aux-Moines

2

grenier

porcherie

Fief-aux-Moines (rue du) 9,

anciennement le Fief-aux-Moines

1

grenier, café

 

Fief-aux-Moines (rue du) 11,

anciennement le Fief-aux-Moines

1

grenier

 

Fief-aux-Moines (rue du) 12,

anciennement le Fief-aux-Moines

1

grenier

 

Fief-aux-Moines (rue du) 13,

anciennement le Fief-aux-Moines

1

grenier

 

Fief-aux-Moines (rue du) 14-16

1

grenier

 

Fief-aux-Moines (rue du) 15,

anciennement le Fief-aux-Moines

1

grenier

 

Fief-aux-Moines (rue du) 18

1

grenier

 

Fief-aux-Moines (rue du) 21,

anciennement le Fief-aux-Moines

1

grenier

 

Mans (route du) 1

3

grenier

dépendance

dépendance

Mans (route du) 2

1

grenier, boutique

 

Mans (route du) 3

1

grenier, boutique

 

Mans (route du) 4

1

 

 

Mans (route du) 6

1

grenier

 

Mans (route du) 12 ; Bazouge (route de la) 1

2

grenier

écurie-grange-remise

Mans (route du) 15

1

grenier

 

Mans (route du) 18,

anciennement la Petite Vigne

1

grenier

 

Mans (route du) 20-22

1

grenier

 

Mans (route du) 23

2

grenier

écurie-grange

Mans (route du) 24

1

grenier

 

Mans (route du) 28,

anciennement les Croix

1

grenier

 

Mans (route du) 30,

anciennement les Croix

1

grenier, café

 

Mans (route du) 32,

anciennement les Croix

1

grenier

 

Marché (place du) 2

4

grenier

écurie-grange

remise-buanderie

porcherie

Marché (place du) 4

1

grenier, café

 

Marché (place du) 6

1

grenier, boutique

 

Marché (place du) 8

1

grenier

 

Marché (place du) 10

1

grenier, cellier

 

Marché (place du) 12, 1ère maison

1

grenier, boutique

 

Marché (place du) 12, 2e maison

1

grenier, boutique

 

Marché (place du) 12, 3e maison

1

grenier

 

Marché (place du) 12, 4e maison

1

grenier

 

Marché (place du) 14

1

grenier, boutique

 

Richebourg (rue de) 1

1

grenier, boutique

 

Richebourg (rue de) 3

2

grenier

atelier

Richebourg (rue de) 5

1

grenier, écurie-grange

 

Richebourg (rue de) 7

1

grenier

 

Robert-Glétron (rue) 2

1

grenier

 

Robert-Glétron (rue) 3, 1ère maison

1

grenier, boutique

 

Robert-Glétron (rue) 3, 2e maison

1

grenier

 

Robert-Glétron (rue) 4

1

grenier, boutique

 

Robert-Glétron (rue) 5

1

grenier, boutique

 

Robert-Glétron (rue) 6

1

grenier

 

Robert-Glétron (rue) 7

1

grenier, boutique

 

Robert-Glétron (rue) 8

2

grenier

écurie-grange

Robert-Glétron (rue) 9

1

grenier, remise

 

Robert-Glétron (rue) 11

1

grenier

 

Robert-Glétron (rue) 12

1

grenier

 

Robert-Glétron (rue) 13

1

grenier, boutique

 

Robert-Glétron (rue) 14

1

grenier

 

Robert-Glétron (rue) 15

1

grenier, boutique

 

Robert-Glétron (rue) 16

1

grenier

 

Robert-Glétron (rue) 17, 1ère maison

1

grenier

 

Robert-Glétron (rue) 17, 2e maison

1

grenier

 

Robert-Glétron (rue) 18

2

 

écurie-grange-remise

Robert-Glétron (rue) 19-21

1

grenier

 

Robert-Glétron (rue) 20

2

grenier

dépendance

Robert-Glétron (rue) 22

2

grenier

atelier

Robert-Glétron (rue) 23

1

grenier

 

Robert-Glétron (rue) 24

3

grenier

dépendance

dépendance

Robert-Glétron (rue) 25

1

grenier

 

Robert-Glétron (rue) 26

5

grenier

cellier

écurie-grange-logement

dépendance

remise

Robert-Glétron (rue) 27-29

3

grenier

dépendance

dépendance

Robert-Glétron (rue) 28

2

grenier

dépendance

Robert-Glétron (rue) 30,

Grande-Courbe (la), anciennement les Tuileries

1

grenier

 

Robert-Glétron (rue) 31-33

3

grenier

écurie-grange

cellier-bûcher

Robert-Glétron (rue) 35

1

grenier

 

Robert-Glétron (rue) 37

1

grenier

 

Robert-Glétron (rue) 39

1

grenier, boutique

 

Robert-Glétron (rue) 43

1

grenier

 

Robert-Glétron (rue) 45

1

grenier, remise

 

Robert-Glétron (rue) 47

1

grenier, boutique

 

Robert-Glétron (rue) 49

1

grenier

 

Robert-Glétron (rue) 51

1

grenier

 

Sports (rue des) 1,

anciennement le Marchis

2

grenier

étable-grange

Sports (rue des) 3,

anciennement le Marchis

1

grenier

 

**Sports (rue des) 4,

anciennement le Haut-Ormeau

1

grenier

 

**Sports (rue des) 6,

anciennement le Haut-Ormeau

1

grenier

 

**Sports (rue des) 8,

anciennement le Haut-Ormeau

3

grenier

remise

porcherie-poulailler

Sports (rue des) 10

1

grenier

 

Tripot (rue du) 1ère maison

1

grenier

 

Tripot (rue du) 2e maison

1

grenier

 

Bagatelle (rue des rosiers)

1

grenier

 

Surprise (rue des rosiers)

1

 

 

Croix (la)

1

grenier, cellier

 

Lune (la)

1

grenier, écurie, grange

 

Oiseaux (les)

1

grenier, dépendance

 

Oignonnais (les)

1

grenier, dépendance

 

Total : 130 maisons, en excluant celles marquées **

178 bâtiments

 

 

 

 

L’organisation des édifices « maisons »

 

Logis sans dépendance

Logis-dépendance

Logis avec dépendance isolée

Logis-dépendance avec dépendance isolée

76 (57%)

40 (30%)

12 (9%)

5 (4%)

 

Plus de la moitié des maisons (57%) ne possèdent pas de dépendance, en dehors de l’espace sous comble appelé grenier, absent dans trois logis. Près d’un tiers des maisons (30%) disposent d’un logis et d’une dépendance situés dans un même bâtiment. Près d’une maison sur dix (9%) dispose d’une ou plusieurs dépendances isolées. Enfin, moins d’une maison sur vingt (4%) est constituée d’un logis-dépendance et d’une ou plusieurs dépendances isolées.

 

 

Les fonctions des dépendances

 

 

boutique, café

fournil

remise

atelier

étable, ou écurie

grange

porcherie

garage

logement

cellier, resserre

dépendance

Total

Logis-dépendance

30

-

3

-

3

3

-

-

-

5

2

46

Logis + dépendance

-

-

5

3

10

10

4

-

1

2

11

46

Logis-dépendance + dépendance

2

1

2

-

2

2

-

-

-

3

7

19

Total

32

1

10

3

15

15

4

-

1

10

20

111

Part rapportée aux maisons (130)

24%

<1%

8%

2%

11%

11%

3%

-

<1%

8%

15%

 

 

Bâtiment contenant

boutique, café

fournil

remise

atelier

étable, ou écurie

grange

porcherie

garage

logement

cellier, resserre

dépendance

Total

Logis-dépendance

32

-

3

-

2

2

-

-

-

8

2

49

Dépendance isolée

-

1

7

3

13

13

4

-

1

2

18

62

Total

32

1

10

3

15

15

4

-

1

10

20

111

Part rapportée aux maisons (130)

24%

<1%

8%

2%

11%

11%

3%

-

<1%

8%

15%

 

 

Près d’un quart des maisons était doté d’une boutique ou d’un débit de boisson, inclus dans le logis (24%). Plus d’un dixième était accompagnée d’une étable ou d’une écurie-grange (11%) et moins d’un dixième d’une remise (8%). La même proportion était pourvue d’une pièce servant de cellier, souvent accolée au logis (8%). Les autres fonctions sont moins représentées ou pour plus d’une sur sept (15%) n’ont pu être déterminées. Quatre porcheries, trois ateliers, un logement et un fournil ont été repérés.

 

 

Le nombre de fonctions par bâtiment

 

1 fonction

2 fonctions

3 fonctions

4 fonctions

5 fonctions

33 (19%)

97 (54%)

47 (26%)

3 (2%)

1 (<1%)

 

Plus de la moitié des bâtiments possède deux fonctions (54%) : à l’exception de 8 écuries-granges, d’une remise-buanderie et d’un bûcher-cellier, ce sont des logis dotés de leur espace de stockage : le grenier. Un quart a trois fonctions (26%) et près d’un sur cinq (19%) une seule fonction. Trois en ont quatre et une cinq.

Parmi les bâtiments à une fonction, on trouve 3 logis, 18 dépendances dont la fonction n’a pas été déterminée, 3 ateliers, 3 remises, 3 porcheries, 1 cellier et 1 fournil.

Les bâtiments à 3 fonctions associent le couple usuel logis-grenier à  une autre fonction : boutique ou café (31 cas), cellier (8), remise (2) ou autre dépendance (2). 3 bâtiments associent le couple écurie-grange à une remise et un autre à un logement.

Ceux à 4 fonctions associent le couple usuel logis ou ancien logis-grenier à deux autres fonctions : écurie et grange (2), boutique et café (1).

Celui à 5 fonctions l’associe à une étable, une grange et une remise.

 

 

La datation des bâtiments

 

La première campagne consiste en la construction du bâtiment rencontré sur le terrain.

Campagne architecturale

Avant milieu XVe

XVe-XVIe

XVIe-XVIIe

XVIIe-XVIIIe

XVIIIe-XIXe

Avant cadastre 1842

Milieu XIXe (1842-1875)

XIXe-XXe (1875-1914)

Entre deux guerres

2e moitié XXe

Total

Construction

1

(<1%)

4

(2%)

 

15

(8%)

9

(5%)

16

(9%)

59

(33%)

54

(30%)

17

(10%)

3

(2%)

-

178

1er remaniement

-

-

4

-

4

-

59

9

7

51

134

2e remaniement

-

-

-

1

-

-

1

-

2

40

44

3e remaniement

-

-

-

-

-

-

-

-

-

2

2

4e remaniement

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Total

1

4

19

10

20

59

114

26

12

93

358

 

La majorité des bâtiments a été construite avant 1842 (58%). Le plus ancien bâtiment a été daté vers 1403, datation par dendrochronologie de la poutre de plancher du rez-de-chaussée du 6 rue du Canal. Cependant, la datation de plus de la moitié d’entre eux (56% soit 33% du total) n’a pas pu être estimée, étant donné l’ampleur des remaniements que ces bâtiments ont connue par la suite (allant jusqu’à leur reconstruction sur place), et plus de 15% (9% du total) ont été construits entre l’aménagement de la route royale (actuelle route nationale) et 1842. Moins d’un sixième du bâti (16%) a été édifié avant 1770 et conserve des éléments (charpentes notamment) qui permettent de dater plus précisément la première campagne. Cette proportion passe à un quart si on considère le bâti antérieur à 1842. La première campagne de la maison du 6 rue du canal a été datée par dendrochronologie de 1403. Quatre constructions remontent au XVe ou au XVIe siècle : les maisons à tour d’escalier hors-œuvre du 2 place du marché et du Haut-Ormeau, celle du 8-10 rue du Fief-aux-Moines (dotée de fenêtres à décor d’accolades) et la première maison de la rue du Tripot.

Plus des deux cinquièmes des bâtiments ont été construits après 1842 (42%), principalement entre 1842 et 1875 (30% du total) et secondairement entre 1875 et 1914 (10%) et dans l’entre-deux-guerres (2%). Les constructions réalisées après le percement de la route royale en 1770 sont tout de même majoritaires : leur part s’élève à 51%.

Les campagnes de remaniements représentent la moitié des campagnes de travaux (50%). Elles ont principalement eu lieu entre 1842 et 1875 (33%) et dans la seconde moitié du XXe siècle (52%). Trois-quarts des bâtiments (75%) ont été remaniés au moins une fois et près du quart (24%) deux fois. Deux bâtiments ont connu trois campagnes de remaniements importants.

 

 

La datation par type de bâtiment

 

Le type du bâtiment est défini par sa ou ses fonctions principales. Seule la première campagne de construction est prise en compte.

 

Type de bâtiment

Avant milieu XVe

XVe-XVIe

XVIe-XVIIe

XVIIe-XVIIIe

XVIIIe-XIXe

Avant cadastre 1842

Milieu XIXe (1842-1875)

XIXe-XXe (1875-1914)

Entre deux guerres

Total

logement

1

(<1%)

4

(3%)

13

(10%)

4

(3%)

14

(11%)

51

(38%)

36

(27%)

8

(6%)

2

(2%)

133

36 (27%)

51 (38%)

46 (35%)

 

dépendance

-

-

 

2

(4%)

 

5

(11%)

 

2

(4%)

 

8

(18%)

18

(40%)

9

(20%)

1

(2%)

45

9 (20%)

8 (18%)

28 (62%)

 

 

La part des bâtiments construits avant 1842 est plus importante lorsqu’on ne prend en compte que ceux qui abritent ou ont abrité une fonction de logement : elle s’élève à près des deux-tiers (65%), dont cependant une part prépondérante (38% du total) a subi par la suite des remaniements importants allant jusqu’à la reconstruction au même emplacement. La proportion des dépendances isolées antérieures à 1842 est beaucoup moins forte : plus d’un tiers (38%), dont près de la moitié très remaniées par la suite, alors que près des deux-tiers (62%) ont été édifiées entre 1842 et 1940.

 

 

L’ampleur des remaniements

 

Pas de remaniement important

Baies

Morphologie

Remaniement complet ou reconstruction sur place

64 (36%)

37 (21%)

22 (12%)

55 (31%)

 

Plus du tiers des bâtiments (37%) présente peu, voire pas de remaniements. À l’exception d’une écurie-grange construite au XVIIe ou au XVIIIe siècle (2 place du marché), il s’agit de constructions postérieures à 1770. À l’inverse, près d’un tiers (31%) a été si lourdement remanié qu’il n’est plus possible de déterminer s’ils ont été complètement remaniés ou reconstruits sur le même emplacement. Plus d’un cinquième (21%) a fait l’objet de remaniements de façade. Enfin un bâtiment sur huit (12,5%) a fait l’objet de remaniements affectant sa forme (agrandissement, réfection complète de la charpente).

 

 

La nature des matériaux du gros-œuvre

 

Calcaire marbrier

Grès

Schiste

Calcaire marbrier et grès

Calcaire marbrier et schiste

Calcaire marbrier ou grès et bois

Calcaire marbrier et brique

Brique

Non renseigné

32 (18%)

9 (5%)

1 (<1%)

26 (15%)

1(<1%)

-

1 (<1%)

1(<1%)

106 (60%)

 

Grès

Calcaire marbrier

Schiste

Bois

Béton ou ciment

Brique

Non renseigné (crépi)

Seul

 

seul

 

seul

 

seul

 

seul

 

seul

 

 

 

9

26 (20%)

32

 

28

(34%)

1

1

(1%)

-

-

-

4 (2%)

-

1

(<1%)

 

106

(60%)

 

Le matériau de trois-cinquièmes des bâtiments n’a pu être déterminé car leurs murs sont enduits ou crépis. L’utilisation du calcaire marbrier est majoritaire : plus d’un tiers au moins des bâtiments en sont constitués (34%). On y a recouru plus fréquemment à Vaiges dans la construction des maisons que dans celle des bâtiments de fermes ou d’écart. Le grès est employé dans la maçonnerie d’au moins un cinquième des bâtiments (20%). Quatre bâtiments (soit 2%) ont été remaniés en béton. Un bâtiment (2 rue Robert-Glétron) a été construit en brique et en pierre de taille, mais sa maçonnerie est actuellement dissimulée derrière un crépi.

 

 

La mise en œuvre des matériaux du gros-œuvre

 

Moellon

Pierre de taille

Parpaing

Autre

177 (99%)

1 (<1%)

-

5 (3%)

 

La mise en œuvre en moellons a été utilisée systématiquement, sauf pour la maison du 2 rue Robert-Glétron, construite dans une maçonnerie mixte de brique et de pierre de taille.

 

 

La nature des matériaux des encadrements de baie

 

Calcaire tufeau

Calcaire Bernay

Calcaire

marbrier

Grès

Grès roussard

Granite

Brique

Tuileau

Parpaing de brique

bois

Béton, ciment, crépi

seul

mixte

 

seul

 

seul

mixte

 

seul

 

seul

 

seul

mixte

 

seul

mixte

 

seul

 

seul

 

seul

 

seul

 

10

1

 

31

(24%)

6

6

(7%)

16

 

9

36

(34%)

3

5

(4%)

-

2

(1%)

3

1

7

(6%)

17

11

17

(25%)

 

2

4

(3%)

-

 

2

(1%)

 1

4

(3%)

27

28

(31%)

 

Les matériaux d’encadrement les plus employés sont le calcaire marbrier, sur plus d’un tiers des bâtiments (34%), la brique et le tufeau, chacun sur un quart des constructions (25% et 24%). La part de la brique atteint 29% si l’on ajoute le tuileau et le parpaing de brique, dont l’usage est réduit. Dans onze bâtiments (6%), elle apparaît dans des encadrements mixtes l’associant à  la pierre de taille, principalement de calcaire marbrier, mis en œuvre à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe. Vingt maisons construites ou complètement remaniées dans la seconde moitié du XIXe siècle, soit 11% des bâtiments et 15% des logis, sont dotées d’ouvertures entourées de calcaire marbrier au rez-de-chaussée et de tufeau à l’étage.

Les autres matériaux sont beaucoup plus rares : le calcaire de Bernay concerne 7% des bâtiments, le granite 6%, le grès 4% et le grès roussard 2%. Le grès clair et le schiste sont absents. 3% des bâtiments présentent au moins un encadrement de baie entièrement en bois (les « carrés » ou « carries »), mis en place au XVIe ou au XVIIe siècle.

Près d’un tiers des bâtiments ont des ouvertures reprises en béton ou en ciment ou masquées par un crépi moderne (31%).

 

 

La mise en œuvre des matériaux des encadrements de baie

 

Moellon

Pierre de taille

parpaing

autre

Non renseigné

Seul

 

seul

 

seul

 

seul

 

 

11

5

(9%)

53

40

(52%)

-

2

(1%)

 

53

43

(54%)

16

(1%)

 

 

La nature des matériaux employés en pierre de taille et en moellon

 

 

Calcaire marbrier

Calcaire tufeau

Calcaire de Bernay

Grès

Grès roussard

Grès clair

Granite

Non renseigné

Moellon

4

(25%)

-

-

8

(50%)

-

-

1

(6%)

3

(19%)

Pierre de taille

48

(52%)

41

(44%)

12

(13%)

-

2

(2%)

-

 

10

(11%)

3

(3%)

 

La pierre de taille est utilisée en encadrements de baies dans plus de la moitié des bâtiments (52%). Les principaux matériaux utilisés dans cette mise en œuvre sont le calcaire marbrier (52% des bâtiments disposant d’encadrements en pierre de taille) et le tufeau (44%). Le calcaire de Bernay (13%), le granite (10%) et le grès roussard (2%) ont également été employés. La mise en œuvre en pierre de taille date majoritairement de la période 1842-1914. 7 utilisations antérieures ont cependant été repérées : 2 de calcaire de Bernay (au XVe ou au XVIe siècle, 8-10 rue du Fief-aux-Moines et 6 rue du canal) ; 2 de tufeau (1 fenêtre du XVIe siècle au 2 place du marché ; dans la 2e moitié du XVIIIe siècle au 26 rue Robert-Glétron) ; 1 de granite (au XVe ou au XVIe siècle, 8-10 rue du Fief-aux-Moines) ; 1 de calcaire marbrier (dans la seconde moitié du XVIIe siècle au 6 rue du canal) et 1 de grès roussard (remplois du XVe ou du XVIe siècle dans la 1ère maison de la rue du tripot).

Le moellon apparaît en encadrement dans moins d’un dixième des constructions (9%). Il s’agit majoritairement de grès (75%) et secondairement de calcaire marbrier (25%). L’unique cas d’emploi de moellons de granite résulte d’un remaniement de la seconde moitié du XXe siècle.

Les autres mises en œuvre (brique, ciment, béton) concernent plus de la moitié des bâtiments (54%).

 

 

La répartition de la mise en œuvre des matériaux des encadrements de baie selon les types de bâtiments

 

Type de bâtiment

Moellon

Pierre de taille

Brique

Logement

(133)

7

(5%)

82

(62%)

33

(25%)

Dépendance

(45)

9

(20%)

11

(24%)

17

(38%)

 

La pierre de taille est utilisée en encadrement majoritairement sur les bâtiments ayant ou ayant eu une fonction de logement. Elle apparaît sur près de deux tiers d’entre eux (62%) et seulement sur un quart des dépendances isolées (24%). Les encadrements de brique sont proportionnellement plus fréquents sur les dépendances (38%) que sur les logements (25%), de même que les encadrements de moellons (20 et 5%) qui sont peu présents sur les logis.

 

 

Le revêtement des façades

 

enduit

crépi

90 (51%)

88 (49%)

 

L’enduit de terre et de chaux a été employé en permanence pour recouvrir les maçonneries de moellon. Le crépi de ciment l’a remplacé dans les dernières campagnes de remaniement du milieu et de la seconde moitié du XXe siècle : il recouvre actuellement près de la moitié des façades (49%).

 

 

La nature des matériaux de toiture

 

ardoise

Tuile plate

Ardoise en fibrociment

Toile goudronnée à poudre d’ardoise

Tuile mécanique

Tuile plate mécanique

Tôle métallique

Tôle en fibro-ciment

149 (84%)

15

(8%)

14

(8%)

-

5

(3%)

-

2

(1%)

-

 

L’ardoise couvre plus de quatre-cinquièmes des bâtiments (84%). La tuile plate n’apparaît que sur un peu moins d’une toiture sur douze (8%). Les matériaux contemporains (ardoise en fibrociment, tuile mécanique et tôle) sont présents dans plus d’un bâtiment sur huit (12%).

 

 

Les types de couverture

 

Toit à longs pans

appentis

 

croupe

172 (97%)

28 (16%)

 

45 (25%)

 

La quasi-totalité des couvertures est à longs pans (97%). Les 3% restant (6 cas) sont en appentis. Un quart des couvertures sont pourvues d’au moins une croupe (25%) : 4 datent du XVIIe siècle, 10 de la fin du XVIIIe ou de la 1ère moitié du XIXe siècle, 23 de la période 1842-1875, 2 du dernier quart du XIXe siècle, 1 de l’entre-deux-guerres et la dernière de la seconde moitié du XXe siècle. 22 bâtiments couverts d’un toit à longs pans possèdent un corps secondaire en appentis (12%). Ce sont tous des logis, à l’exception de deux écuries ou étables-granges. 13 appentis ont été identifiés à des celliers.

 

 

Les niveaux

 

Sous-sol

Etage de soubassement

En rez-de-chaussée

En rez-de-chaussée surélevé

Rez-de-chaussée surélevé et étage

1 étage carré

2 étages carrés

 

Comble à surcroît

 3 (2%)

3 (2%)

80 (45%)

6 (3%)

12 (7%)

91 (51%)

1 (<1%)

 

49 (24%)

 

Les bâtiments à un étage sont légèrement plus nombreux que ceux en rez-de-chaussée (simple ou surélevé) : 51% contre 48%. Un seul possède deux étages. La part des constructions à un étage atteint par contre les deux-tiers si l’on ne prend en compte que les logis (88/133 soit 66%). Du fait de la déclivité d’une partie des terrains sur lesquels est installé le bourg (place du marché et route du Mans en particulier), un dixième des constructions disposent d’un rez-de-chaussée surélevé (18 soit 10%) : dans 3 cas, celui-ci s’appuie sur un étage de soubassement rattrapant la dénivellation et dans 3 autres, il surmonte un sous-sol. Le quart des bâtiments est doté d’un comble à surcroît (24%). Il s’agit de 27 logis et de 22 dépendances isolées construits ou complètement remaniés au XVIIe ou au XVIIIe siècle (2 cas), à la fin du XVIIIe ou du début du XIXe siècle (5 cas), entre 1842 et 1875 (27 cas), entre 1875 et 1914 (11 cas), entre les deux guerres (3 cas) ou dans la 2e moitié du XXe siècle (1 cas).

 

 

L’organisation de façade

 

À travées

Symétrique

19

27

 

Plus d’un quart des bâtiments (26%), tous des logis, à l’exception de deux écuries-granges, présentent une organisation en façade. Ils ont été construits ou complètement remaniés à la fin du 18e siècle ou dans la 1ère moitié du 19e (10 cas), entre 1842 et 1875 (28 cas soit 61%), entre 1875 et 1914 (4 cas) ou dans l’entre-deux-guerres (4 cas). Dans près de la moitié des cas, les ouvertures sont simplement disposées en travées. Dans plus de la moitié, elles sont réparties symétriquement sur la façade, de part et d’autre de l’axe de symétrie défini par la porte.

 

 

Les types d’escalier

 

Vis en œuvre

Vis en demi-hors-oeuvre

Vis hors-oeuvre

À retour avec jour

À retour sans jour

-

-

-

3

1

 

Quatre escaliers anciens ont été repérés : l’un, rampe-sur-rampe, en pierre, a été construit dans la seconde moitié du XVIIe siècle (6, rue du Canal). Les trois autres, à retour sans jours, en bois, datent du XVIIIe siècle (8-10 rue du Fief-aux-Moines, 26 rue Robert-Glétron, ancien presbytère au 17 rue des Croix). La maison du 2 place du Marché était dotée d’une vis en demi-hors-œuvre – remplacée au XIXe siècle par un escalier en retour avec jour - dont subsiste la tour de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle. L’une des maisons du Haut-Ormeau (6 rue des Sports) conserve les vestiges d’une tour d’escalier hors-œuvre.

 

 

Les types de charpente de couvrement

 

Chevron porteur

À ferme et à panne

À ferme et à panne sous chevron porteur

À potence

-

5

7

3

 

Quinze charpentes construites avant 1842 ont été repérées : sept du type « à ferme et à panne sous chevron porteur » (six du XVIe ou du XVIIe siècle, dont l’une au 6 rue du Canal a été datée par dendrochronologie de 1630, et une du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe siècle) ; cinq du type « à ferme et à panne » (deux sans faux-entrait, dont la panne intermédiaire reposait sur l’arbalétrier grâce à un embrèvement, datables du XVIe ou du XVIIe siècle ; deux avec faux-entrait datables du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle et, par date portée sur la maçonnerie de la remise de l’ancien presbytère, de 1760 ; une sans faux-entrait mais avec panne sous-faîtière, dont le bâtiment – la maison du Marchis au 3 rue des Sports – porte la date de 1779) ; trois du type « à potence » : une, datée par dendrochronologie de 1661, dont l’entrait est dissocié du plancher ; deux de la fin du XVIIIe siècle.